Vendée
Menace d’effondrement aux Sables-d’Olonne : les commerçants en détresse

Depuis plus d’un mois, trois commerces de la promenade Georges-Clemenceau aux Sables-d’Olonne sont contraints de fermer en raison d’un appartement menaçant de s’effondrer selon Actu.fr. La mairie a pris un arrêté le 28 janvier dernier pour exiger des travaux de sécurisation. En attendant, l’incertitude pèse lourdement sur les commerçants concernés.
« Une situation cauchemardesque »
Matthieu Pelerbe, gérant de la crêperie La Pendule, vit des moments particulièrement éprouvants. « On a mis la société en sauvegarde pour essayer de limiter les dégâts et espérer une reprise », confie-t-il avec amertume. Son établissement, situé juste en dessous de l’appartement fragilisé, est fermé jusqu’à nouvel ordre.
Les dégâts structurels constatés sont préoccupants : un affaissement du plancher au premier étage, des dégradations sur les poteaux et les supports de la façade nécessitent une intervention urgente. Cependant, aucune échéance claire n’a encore été fixée pour la reprise d’activité.
Une impasse financière
La fermeture forcée a des conséquences dramatiques pour Matthieu Pelerbe. « Je dois rendre ma voiture, arrêter mes abonnements… Pour moi, c’est une catastrophe. » Sans revenus, il a dû prendre une décision radicale : partir travailler temporairement dans un restaurant en montagne pour subvenir à ses besoins. « Heureusement, j’ai trouvé un poste à mon retour en mars, mais mon objectif reste de rouvrir La Pendule au plus vite. »
Une bijouterie en quête de renouveau
Véronique Wind, gérante de la bijouterie Topaze, traverse également une période difficile. « J’ai des crédits en cours, et aucune assurance ne couvre ma perte d’exploitation. C’est extrêmement stressant. »
Toutefois, elle a pris la décision de déplacer son activité. « Je vais louer un local un peu plus loin. C’est un travail colossal de tout réinstaller, mais c’est ma seule option pour ne pas tout perdre. » Malgré ce déménagement forcé, elle s’inquiète de l’impact sur sa clientèle habituelle. « Les gens nous connaissent à cet endroit, il faut maintenant qu’ils nous suivent ailleurs. »