Charente

Des bouquets empoisonnés : l’impact méconnu des pesticides sur nos fleurs

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En majorité importées, les fleurs coupées vendues en magasin subissent de nombreux traitements chimiques dès leur culture. En Charente, les professionnels du secteur prennent conscience du problème, mais restent encore peu informés.

Des pesticides dans chaque bouquet

Selon une étude récente de l’UFC Que Choisir, 100 % des fleurs coupées analysées contiennent des résidus de pesticides. Selon La Charente Libre, l’association a passé au crible 15 bouquets de roses, gerberas et chrysanthèmes achetés en grande distribution, en magasin spécialisé et en ligne. Résultat : jusqu’à 46 résidus différents détectés sur un seul bouquet, dont certains interdits en Europe depuis plusieurs années.

Des pratiques difficilement contournables

« C’est une triste réalité, mais aujourd’hui, il est presque impossible de trouver des fleurs totalement exemptes de pesticides », confie un fleuriste charentais. La majorité des fleurs vendues en France proviennent des Pays-Bas, du Kenya ou d’Amérique latine, où les normes environnementales diffèrent. Pour assurer leur conservation et leur esthétique, elles subissent de nombreux traitements chimiques.

Un manque d’information chez les professionnels et les clients

Malgré la prise de conscience progressive, le sujet reste encore méconnu par de nombreux professionnels du secteur. « Nous ne recevons que peu d’informations de la part de nos fournisseurs sur les traitements appliqués aux fleurs », déplore un autre fleuriste. Côté clients, la demande pour des bouquets plus respectueux de l’environnement reste marginale. « Peu de gens sont prêts à payer plus cher pour un produit non traité », constate un commerçant.

Vers une alternative plus responsable ?

Pourtant, des solutions existent. L’agriculture biologique et la production locale de fleurs commencent à se développer en France. Des labels, comme Plante Bleue ou Fleurs de France, garantissent des pratiques plus vertueuses. « Il faut encourager cette transition et sensibiliser les consommateurs », affirme un expert du secteur.

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