Des banderoles à Angers pour demander le départ des dirigeants d’Angers SCO

Le football angevin de haut niveau est sous tension. Des banderoles installées dans la ville demande le départ de Saïd Chabane et de la direction d’Angers SCO.

Si le premier a évoqué son départ du club de hockey angevin dans un communiqué cette semaine, le second et sa direction sont poussés vers la sortie par les supporters, c’est ce qu’évoquait un communique dans ce sens cette semaine.

Avant une manifestation prévue ce dimanche, plusieurs banderoles ont été déployées dans la ville ce samedi pour faire monter la pression sur les dirigeants. « Il faut sauver le SCO d’Angers » ; « Le SCO touche le fond, d’autres touchent des fions » ; « Après Juret, au tour de Chabane » (Juret est l’ancien président du club de hockey des Ducs d’Angers, qui a démissionné après la condamnation définitive de sa société pour des faits de harcèlement sexuel datant de 2016).

Angers SCO s’apprête sans doute à vivre un dimanche sous tension comme l’indiquait Rmc Sport. Ce dimanche à Raymond Kopa, le SCO reçoit Toulouse pour le compte de la 27e journée de Ligue 1, et en marge de la rencontre, un appel à manifester devant le stade Raymond-Kopa, dès midi, a été lancé par les Ultras du Kop de la Butte 1992.

Un appel qui fait suite aux mauvais résultats du club et sa position de lanterne rouge de ligue 1, mais aussi aux propos tenus par l’ancien entraineur du club Abdel Bouhazama, en début de semaine, après la révélation des propos tenus par ce dernier pour soutenir un joueur, Ilyes Chetti, ayant reconnu des attouchements sur une jeune femme. « C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles », avait-il avancé lors de la causerie d’avant-match face à Montpellier.

Une situation qui fait réagir les supporters et plus précisément le groupe du KDLB « Le SCO vit une saison cauchemardesque qui fait honte à tout le peuple angevin », expliquaient les Ultras dans un communiqué publié lundi. « Les défaites s’enchaînent, les procès et affaires honteuses s’accumulent et l’image de notre club fétiche est un peu plus écornée chaque jour. Le point de non-retour a été largement atteint. Aujourd’hui, c’est de la survie et de la reconstruction du SCO qu’il s’agit ».