Grève de la faim en centre-ville d'Angers : Réaction de Gilles MAHE

Gilles Mahé, ici à gauche 

Un commerçant du centre-ville d'Angers entamait depuis ce matin une grève de la faim. En cause, une jardinière installée devant sa bijouterie. Il avait contacté les services de la ville d'Angers depuis deux ans, sans réponse. Ce soir, Gilles Mahé, Délégué à l' Environnement, à la propreté des espaces publics, aux espaces verts, aux cimetières et à l' énergie.

«J’appelle solennellement Monsieur LAPOUGE à cesser son action symbolique qui est d’une portée disproportionnée par rapport à l’installation d’un arbuste devant son commerce, déclare Gilles MAHE, adjoint au Maire en charge de l’environnement et des espaces verts.

Contrairement aux déclarations de Monsieur LAPOUGE, la Ville a répondu à ses questions et le médiateur, Henri POIZAT a rencontré ce commerçant et s’est rendu sur place pour constater les difficultés évoquées par celui-ci.

Une réponse lui a été apportée le 1er février dernier par un courrier qui explique les contraintes globales de l’aménagement végétalisé de la Place du Ralliement. Le médiateur dont le travail indépendant conclut qu’il ne peut être possible d’accéder totalement à la réclamation posée ».

Le médiateur termine son courrier par ces termes « Compte tenu des aspects de sécurité liés à votre activité, je préconise toutefois que la Direction des Parcs et Jardins limite au maximum le développement de la végétation de l’arbuste qui est situé en vis-à-vis de la Clé des Cœurs, tout en tenant compte des contraintes liées à la physiologie de l’arbuste ».

« Je suis prêt à recevoir Monsieur LAPOUGE s’il cesse sa grève de la faim pour envisager concrètement la mise en œuvre de cette proposition du médiateur. Seule une posture raisonnable peut permettre l’échange et le dialogue.» précise Gilles MAHE.