Angers

Laurent Gérault propose que l’usine Technicolor se repositionne sur les énergies renouvelables

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De fortes inquiétudes existent pour l’avenir de l’usine Technicolor d’Angers et ses 320 emplois industriels. La désignation en février dernier d’un mandataire social ne semble malheureusement pas donner les résultats escomptés, et l’espoir de reprise de ce fleuron de la filière électronique ligérienne aux salariés.

Dernier site de production du groupe en Europe, l’usine d’Angers, qui produit des décodeurs, est menacée par la volonté de Technicolor de s’en défaire d’ici à juillet, selon l’intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT, UNSA et SUD.

Le groupe a nommé un mandataire ad hoc à la fin février pour accompagner la recherche de partenaires et acté l’arrêt de la production de décodeurs au-delà de 2012.

Laurent Gérault, conseiller régional de l’opposition, souligne « la nécessaire mobilisation de tous les acteurs pourdéfendre un des piliers du cluster régional « Loire Electronique Applications Valley » (LEA Valley), attaché à la production angevine et ligérienne, je ne peux pas me résoudre à voir périr ce secteur électronique indispensable au redressement industriel français, et ainsi disparaître les compétences individuelles et collectives de cette usine. » L’ancien site Thomson, qui avait compté jusqu’à 1.200 salariés à son apogée, a déjà perdu plus de 200 postes ces six dernières années. « Il convient d’être défensif mais aussi offensif. » Et de proposer « le développement engagé avec volontarisme autour de la filière des Energies marines Renouvelables à Saint-Nazaire, et les décisions d’avril prochain, ne peuvent-ils pas offrir un nouveau potentiel d’activités pour l’usine Technicolore d’Angers ? »

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