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Dans le Maine-et-Loire, plus de deux tiers des « Contrats d’engagement jeune » ont trouvé le chemin de l’emploi

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Credit AM- Madame Pagé, conseillère Pole emploi et Aurelien Demeulemeester, bénéficiaire du Contrat d’Engagement Jeune.

Plus intensif que les dispositifs précédents, le contrat d’engagement jeune a été lancé le 1er mars 2022. A fin janvier, 300.000 ont été conclus. Les taux d’insertion des premiers jeunes à s’être engagés sont prometteurs, selon des résultats encore partiels.

En Maine-et-Loire, 2916 jeunes ont déjà bénéficié de ce dispositif.

A Angers, Aurelien Demeulemeester, 19 ans, vient de s’engager dans ce contrat d’engagement Jeune. Une réorientation pour lui, avec un CAP d’électricien en poche, il change de voies en raison de problèmes de santé, « ma conseillère Pole emploi m’a aidé à me réorienter » explique t-il, et pour lui direction un centre d’appel chez Helpline pour un contrat pro en informatique.

Dans le Maine-et-Loire, le Contrat d’engagement jeune porte ses premiers fruits. Parmi la première cohorte de jeunes entrés en mars 2022, 76% ont accédé à un emploi d’un mois ou plus dans les 9 mois qui ont suivi l’entrée et 43% à un contrat de plus de 6 mois en France. Près de 20% des bénéficiaires proviennent des quartiers prioritaires

« Les résultats sont là », se félicitait encore dernièrement la Première ministre, Elisabeth Borne, à l’issue d’une séance des « rencontres jeunesse de Matignon », dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron. « L’objectif est de permettre à ceux qui sont plus éloignés de rebondir, de prendre confiance et de pouvoir accéder à un emploi » a-t-elle rappelé.

Dernière réforme sociale du premier quinquennat Macron, le contrat d’engagement jeune (CEJ) a remplacé la garantie jeunes dispensée par les missions locales, néanmoins l’accompagnement individualisé des jeunes (AIJ) par Pôle emploi se poursuit dans le Maine-et-Loire. Pour le CEJ, Il s’agit d’un dispositif d’insertion intensif pour les 16-25 ans (29 ans pour les handicapés) ni étudiants ni en formation et qui ont du mal à accéder à un emploi durable. Il repose sur un double engagement : celui du conseiller référent d’identifier avec le jeune entre 15 et 20 heures d’activités hebdomadaires, et celui du jeune de s’y conformer. A la clé, une allocation de 520 euros maximum.

811.500 contrats d’apprentissage ont été signés dans le privé en 2022

En France , quelque 811.500 contrats d’apprentissage ont été signés dans le privé en 2022, soit une hausse de 14% par rapport à 2021. Si l’on ajoute ceux du secteur public, on arrive à un total de 837.000 contrats signés. Si la hausse est moins spectaculaire que ces deux dernières années (+46% en 2020 et +38% en 2021), elle reste en ligne avec l’objectif de l’exécutif d’atteindre un million de contrats signés par an d’ici 2027.

Comme les années précédentes, cette hausse reste portée par l’enseignement supérieur qui représente 63% des contrats d’apprentissage. Deux tiers des contrats sont signés avec des entreprises de moins de 50 salariés. Les services (avec 73% des contrats signés) se taillent la part du lion, devant l’industrie (14%) et la construction (11%).

Deux jeunes sur trois sont en emploi six mois après la fin de leur apprentissage. Ce chiffre grimpe à 73% dans le secteur énergie/chimie/métallurgie, en tête devant transport/manutention/magasinage (72%) et mécanique/structures métalliques (71%)

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