Vienne
Vol nocturne de cuivre sur les voies SNCF : un fléau qui perdure

Dans la nuit du mardi 1er avril au mercredi 2 avril 2025, des voleurs ont une nouvelle fois frappé le réseau ferroviaire. Selon La Nouvelle République, une centaine de mètres de câbles en cuivre ont été dérobés à deux endroits distincts : 50 m à Dangé-Saint-Romain, dans la Vienne, et 50 m à Vierzon, dans le Cher. Ces actes de vandalisme, bien que rapidement pris en charge par la SNCF, ont entraîné des perturbations mineures sur le trafic ferroviaire.
Des perturbations limitées mais réelles
La SNCF a signalé que ces vols ont légèrement affecté la circulation des TER et des trains de marchandises. « Ces câbles étaient au sol et avaient une utilité tactique puisqu’ils étaient raccordés à des boîtiérs. Ces vols ont entraîné des légères perturbations sur le trafic, avec des retards de dix minutes sur les trains concernés », précise la SNCF, contactée après les faits. Les services techniques de la compagnie ferroviaire sont intervenus pour rétablir rapidement les infrastructures.
Une enquête ouverte par la gendarmerie
Face à ces actes répétés, la SNCF a déposé plainte. La compagnie de gendarmerie de Châtellerault a ouvert une enquête pour identifier les auteurs de ces dégradations. Le vol de cuivre sur les infrastructures ferroviaires est un phénomène récurrent qui touche l’ensemble du territoire français, impactant à la fois les réseaux de transports et les opérateurs de télécommunications.
Une matière première convoitée
Le cuivre est la cible principale des voleurs en raison de sa forte valeur marchande. Actuellement, la tonne de cuivre s’échange à 9 000 €, soit près de quatre fois le prix de la tonne d’aluminium. Une fois dérobés, les câbles sont sectionnés, puis brûlés afin d’extraire le métal, qui est ensuite revendu sur le marché noir.