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Interdiction prolongée des rave-parties dans l’Eure, l’Orne renforce également les restrictions

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Les rassemblements festifs non déclarés comme les rave-parties, free parties ou teknivals sont désormais interdits dans l’Eure à partir de ce samedi 5 avril 2025 et ce, jusqu’au 2 juin prochain. La préfecture a officialisé cette décision par arrêté, invoquant un « risque élevé de troubles à l’ordre public » et des conditions de sécurité jugées insuffisantes.

Selon France 3, le texte précise que cette interdiction s’applique quel que soit le nombre de participants. Il comprend également l’interdiction de circulation pour les véhicules transportant du matériel de sonorisation « susceptible d’être utilisé » dans le cadre de ces événements.

Une mesure prise par plusieurs départements

Cette décision intervient dans un contexte plus large : plusieurs préfectures à travers le pays ont pris des arrêtés similaires durant le même week-end. Dans l’Orne, par exemple, l’interdiction est en vigueur jusqu’au lundi 7 avril à 7 h du matin. Le préfet justifie cette mesure par la nécessité « d’assurer la sécurité des personnes et prévenir les risques d’atteinte à l’ordre et à la tranquillité ».

Des moyens de sécurité jugés insuffisants

Dans son arrêté, la préfecture de l’Eure met en avant l’incapacité à mobiliser des moyens suffisants pour encadrer ces événements :
« Le nombre de personnes attendues dans ce type de rassemblement est élevé », souligne-t-elle, en ajoutant que « les moyens appropriés en matière de lutte contre les incendies et le secours aux personnes, ainsi qu’en matière de sécurité sanitaire et routière ne peuvent être réunis ».

Risques de confiscation et sanctions renforcées

Les organisateurs qui braveraient cette interdiction s’exposent à des sanctions. Le matériel utilisé peut être saisi pour une durée pouvant aller jusqu’à six mois, en attendant une éventuelle confiscation décidée par le tribunal. Par ailleurs, une proposition de loi a été déposée le 18 mars à l’Assemblée nationale. Elle vise à alourdir les peines pour les organisateurs de rave illégales, avec un risque de six mois de prison et 5 000 euros d’amende.

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