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Le ministre de la Santé réservé sur « l’aide active à mourir »

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Le ministre français de la Santé, François Braun, arrive pour assister à un conseil des ministres au palais de l’Élysée à Paris. /Photo prise le 4 juillet 2022/REUTERS/Benoit Tessier

Le ministre français de la Santé, François Braun, a des réserves sur « l’aide à active à mourir » recommandée par les membres de la Convention sur la fin de vie, lui préférant un « renforcement de l’existant » en matière d’euthanasie.

« Le débat sur ‘l’aide active à mourir’ est encore ouvert. Un texte de loi allant en ce sens changerait profondément notre société et notre rapport à la mort », estime le ministre dans un entretien publié samedi par le quotidien Le Monde.

« Quelle que soit l’option que nous mettrons sur la table, la priorité devra être donnée au renforcement de l’existant », ajoute François Braun. « Par une plus grande appropriation des directives anticipées, par des professionnels de santé mieux formés, par un meilleur recours à la sédation profonde et continue jusqu’au décès : ce sont des outils que nous renforcerons en soutenant les soins palliatifs ».

Emmanuel Macron a demandé lundi au gouvernement et au Parlement de préparer ensemble un projet de loi sur la fin de vie « avant la fin de l’été » sur la base des travaux rendus par la Convention citoyenne sur le sujet.

Dans son rapport final, cette Convention qui a réuni pendant trois mois 184 participants a majoritairement voté en faveur d’une forme « d’aide active à mourir » sous conditions.

La future loi vise à compléter la loi Claeys-Leonetti qui a ouvert en février 2016 un droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès, à destination des patients en soins palliatifs.

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