Charente-Maritime

À partir de 2026, il n’y aura plus aucun agent dans les cabines de péage du Pont de l’île de Ré

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La semaine dernière, près de 70 000 véhicules ont traversé le Pont de l’Île de Ré, battant des records d’affluence grâce à la combinaison des jours fériés du 8 mai et de l’Ascension.

Selon France Bleu, avec une pointe remarquable de près de 16 000 véhicules par jour en milieu de semaine, l’équivalent d’une journée estivale typique. Cette forte fréquentation souligne le besoin de gérer efficacement les flux touristiques dans la région.

Écotaxe pour la Préservation de l’Île

Contrairement à l’Île d’Oléron, le Pont de l’Île de Ré est soumis à une écotaxe pour aider à financer les programmes de préservation des Espaces Naturels Sensibles de l’île. Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemental de la Charente-Maritime, souligne : « C’est une petite île qu’il faut préserver et on voit bien que la problématique des flux touristiques devient nationale. »

Automatisation et Maintien du Service

Actuellement, une soixantaine d’agents assurent le bon fonctionnement du péage du Pont de l’Île de Ré. Cependant, une automatisation complète est prévue pour 2026. Patrice Raffarin, maire de Rivedoux et conseiller départemental de l’Île de Ré, explique : « L’automatisation va permettre une meilleure efficacité en termes de fonctionnement, mais on ne déshumanise pas, au contraire. » Les agents bénéficieront de formations pour une reconversion.

Élargissement de l’Offre RespiRé

En parallèle, le service de navettes gratuites, RespiRé, continue de gagner en popularité. Lancé en 2012 pour réduire le trafic automobile, il a transporté 220 000 passagers l’année dernière. Patrice Raffarin annonce l’expansion de l’offre RespiRé : « Initialement destiné à répondre à l’afflux touristique estival, l’offre vaut désormais pour toute l’année. » De nouvelles lignes et une amélioration des services sont prévues, notamment un véhicule adapté pour les personnes à mobilité réduite, financé par l’écotaxe du Pont de l’Île de Ré.