Basket : La Rochelle s’incline de justesse face au Mans pour la dernière de la saison

Le Stade Rochelais Basket a conclu sa saison samedi 17 mai par une courte défaite face au Mans Sarthe Basket (98-100 après prolongation), au terme d’une rencontre sans enjeu comptable mais marquée par un final renversant. Pour les Jaune et Noir, cette 26e défaite en 30 journées acte leur retour en Pro B à l’issue d’un exercice compliqué.

Un départ poussif dans un match sans rythme
Selon Sud-Ouest, la rencontre débute dans une ambiance détendue et avec des effectifs loin d’être au complet, sept joueurs professionnels alignés de part et d’autre. Le début de match s’en ressent : aucune équipe ne parvient à ouvrir le score dans les deux premières minutes et demie, avant que Ryan Hawkins ne débloque enfin la situation avec un tir primé (3-0).

Le Mans enchaîne ensuite un 13-0 porté par Yeguete et Williams Narace, qui trouvent des positions faciles sous le cercle (3-13, 7e puis 9-21, 9e). En grande difficulté en attaque, La Rochelle trouve un peu de rythme après l’entrée de Saibou (18-26, 10e), mais subit la domination athlétique de son adversaire.

L’écart monte, puis les Maritimes réagissent
Le Mans prend jusqu’à 21 points d’avance, profitant notamment des erreurs défensives rochelaises comme cette perte de balle de Michael Caicedo dans sa propre raquette (23-42, 16e). À la reprise, Gaëtan Clerc et Mathéo Leray réduisent légèrement l’écart avec deux tirs longue distance (39-54, 22e). Ryan Hawkins fait mouche à son tour (46-57, 26e) mais le déficit reste important à la fin du troisième quart (60-75).

Une remontée spectaculaire dans le dernier quart-temps
Le quatrième quart-temps change totalement la physionomie du match. Le Stade Rochelais aligne un improbable 15-0 pour revenir à égalité (82-82, 38e). Dans les dernières secondes, Michael Caicedo inscrit un lancer sur deux pour Le Mans (88-88), envoyant les deux équipes en prolongation.

La tension reste maximale jusqu’au bout. À 98-100, La Rochelle obtient la dernière possession. Boris Bourichon a la balle de l’égalisation au buzzer mais ne parvient pas à conclure. Le rideau tombe sur une saison éprouvante, marquée par une volonté de bien finir malgré les circonstances.