Angers
À Angers, le ministre Marcangeli lance un cycle national pour simplifier l’action publique

Le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, et le maire d’Angers, Christophe Béchu, au centre Frédéric-Mistral, à la Roseraie. Angers Info
Jeudi 22 mai, Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, s’est rendu à Angers pour initier un cycle d’ateliers de simplification des services publics. À la demande du Premier ministre, ces ateliers ont vocation à se déployer dans tout le pays dans les semaines et mois à venir, pour repenser concrètement l’action publique aux côtés des agents et des citoyens.
Un premier atelier sur la commande publique
Ce premier rendez-vous s’est tenu à la préfecture de Maine-et-Loire, en présence de cadres dirigeants de l’État, d’agents publics et d’usagers. L’atelier s’est concentré sur un thème fondamental : la simplification de la commande publique, afin de fluidifier les procédures, de libérer du temps aux agents et de réduire les coûts pour l’administration. Le ministre a ouvert les échanges à 14 h 00 et a prononcé un discours de clôture à l’issue des travaux.
Une remise de label et des visites à la Roseraie
Dans l’intervalle, Laurent Marcangeli s’est rendu dans les locaux de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) de Maine-et-Loire pour y remettre le label « Services publics + », symbole d’un engagement vers des services plus simples, plus proches et plus efficaces pour les citoyens.
Le ministre, en compagnie du maire Christophe Béchu et du préfet Philippe Chopin, a ensuite consacré l’après-midi à la découverte de plusieurs équipements publics de proximité dans le quartier de la Roseraie, le plus grand quartier prioritaire de la ville d’Angers. Il a débuté sa visite au centre Frédéric-Mistral, implanté au cœur d’un îlot d’équipements modernes et accessibles : bibliothèque, ludothèque, piscine, commerces et pharmacie. L’histoire du lieu lui a été retracée : ancien foyer des Jeunes Travailleurs, modernisé depuis les années 1970, l’espace est aujourd’hui un outil d’information et de cohésion pour les habitants du quartier. Par la suite, le maire lui a présenté la carte « a’tout », une carte pratique, qui permet aux habitants d’accéder facilement aux bibliothèques, aux équipements sportifs et à d’autres services de la ville. Tout est centralisé sur une seule carte, produite par la mairie, avec les justificatifs de revenus et de quotient familial déjà enregistrés pour simplifier les démarches. « Ça change la vie et ça participe à une échelle de qualité au sein du territoire. » Une initiative que le ministre a saluée positivement.
Visite du centre Jean Vilar
La visite s’est poursuivie au centre socio-culturel Jean Vilar, un lieu animé par des agents municipaux, bénévoles et associations partenaires, destiné à soutenir les initiatives locales, à informer les habitants et à favoriser la mixité sociale. Le ministre a pu assister à un cours de chant, avant d’échanger avec les équipes lors d’une visite complète du centre. Il a interrogé les responsables sur la sécurité dans ce type de structure. Leur réponse se veut rassurante : « Il y a quelques moments d’agressivité, mais ils restent rares, car les jeunes respectent les règles imposées et s’approprient le lieu avec responsabilité ».
À travers ce déplacement à Angers, Laurent Marcangeli souhaite donner une nouvelle impulsion à l’administration française, plus humaine, plus réactive et plus connectée aux réalités de terrain, notamment dans les quartiers prioritaires des grandes villes.
Simon Apokourastos