Orne
À Bretoncelles, le maire préfère le dialogue à la vidéosurveillance

Dans la commune de Bretoncelles, dans l’Orne, la sécurité ne passe pas uniquement par la technologie. Bien que la commune de 1 400 habitants soit équipée depuis 2019 d’un réseau de 13 caméras de vidéoprotection, son maire actuel, Daniel Chevée, mise avant tout sur la proximité et le dialogue, notamment avec les jeunes.
Située sur un axe routier très fréquenté, Bretoncelles reçoit environ une fois par mois une réquisition du Parquet d’Alençon pour accéder aux images dans le cadre d’enquêtes. Mais le maire nuance l’efficacité du dispositif : « Je garderais celles du carrefour tricolore, mais pas forcément les autres », confie-t-il, estimant que la présence humaine et l’échange direct restent plus efficaces que la simple surveillance selon Le Perche.
Dans cette commune rurale, les caméras n’ont pas été installées à la suite d’une montée de la délinquance, mais plutôt pour répondre à un besoin de tranquillité et de prévention. Aujourd’hui, l’édile privilégie le contact sur le terrain et la concertation, convaincu que la parole et l’écoute peuvent souvent désamorcer les tensions avant qu’elles ne deviennent des problèmes de sécurité.