Charente-Maritime

Une commune de Charente-Maritime va se doter d’une quinzaine de caméras de vidéoprotection en 2025

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La commune d’Angoulins, située dans l’agglomération de La Rochelle, s’apprête à franchir le cap de la vidéoprotection et installer entre dix et quinze caméras d’ici un an. Avec une population de 4 200 habitants selon le dernier recensement, Angoulins est jusqu’à présent la seule localité de la première couronne rochelaise à ne pas bénéficier de ce dispositif de sécurité.

Contribuer à la sécurité du sud de La Rochelle en s’inscrivant dans le réseau de vidéoprotection déjà en place dans d’autres municipalités, et protéger les bâtiments communaux : voilà les raisons invoquées par le maire d’Angoulins, Jean-Pierre Nivet, pour justifier l’installation prochaine de caméras dans sa commune. Au total, entre dix et quinze caméras doivent être opérationnelles pour début 2025.

Cette décision découle également des échanges avec les habitants de la commune, certains ayant déjà équipé leurs propriétés de caméras de surveillance privées. La vidéoprotection publique obéira à des normes strictes en matière de gestion des images. Le visionnage sera principalement déclenché sur demande du procureur dans le cadre d’une enquête, tel qu’un cambriolage ou une dégradation de biens publics.

Une commune pourtant peu touchée par la délinquance

Au-delà de son aspect intercommunal, cette démarche répond à un besoin de sécurité ressenti dans une commune paradoxalement peu touchée par la délinquance. Mais des habitants interrogés par France Bleu La Rochelle semblent comprendre. « Ca rassure un peu. On espère que l’utilisation n’est qu’exceptionnelle », souligne Marie-France. Sylvain, gérant d’une supérette de la commune, est plus sceptique : « Je ne vois pas l’intérêt sachant qu’il n’y a pas d’insécurité ici. […] Après, il vaut sans doute mieux prévenir que guérir. »

Les premières caméras seront reliées à un bâtiment municipal plutôt qu’à la gendarmerie, ce qui représente une solution plus économique. Le coût initial du dispositif est estimé à environ 60 000 euros, selon le maire, qui n’exclut pas la possibilité d’étendre le système de vidéoprotection à l’avenir.

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