Charente

GrandAngoulême : les négociations du 4 juin n’aboutissent pas, le dialogue reste ouvert

Publié

le

DR

Malgré une nouvelle proposition présentée par la communauté d’agglomération de GrandAngoulême ce mercredi 4 juin, le mouvement social entamé le 27 mai par une partie des agents de la collectivité se poursuit. Les représentants du personnel ont une nouvelle fois rejeté les propositions formulées, suscitant la déception des élus communautaires, qui insistent sur leur volonté constante de dialogue.

Des discussions intensives mais sans issue
Une première offre avait été soumise aux représentants syndicaux le mardi 3 juin, mais celle-ci a été rejetée. En réponse, GrandAngoulême a convoqué une nouvelle réunion le lendemain, mercredi 4 juin à 14h, au siège de l’agglomération, avec une proposition révisée à la clé. Malgré cette ouverture, les agents grévistes ont maintenu leur refus, estimant que les propositions restent insuffisantes au regard de leurs revendications, centrées sur la revalorisation du régime indemnitaire.

Un dialogue engagé depuis fin mai
Depuis le début du conflit social, la direction générale et les élus communautaires affirment avoir adopté une posture d’écoute et de responsabilité. Pas moins de quatre réunions de négociation ont été tenues entre le 27 mai et le 4 juin. Une réunion supplémentaire, proposée par le président Xavier Bonnefont le 3 juin après-midi, a cependant été refusée par les représentants du personnel, un geste regretté par les élus.

Des avancées budgétaires ciblées sur les salaires les plus modestes
Face aux revendications portant principalement sur les primes mensuelles, GrandAngoulême rappelle avoir déjà revu son régime indemnitaire en septembre 2024, accordant un effort financier de 683 000 € pour l’année 2025. À cette mesure s’ajoutent d’autres dispositifs mis en place récemment, tels que la prime pouvoir d’achat versée fin 2023, la monétisation des comptes épargne temps, le forfait mobilité durable ou encore les revalorisations du point d’indice décidées au niveau national.

La nouvelle proposition, formulée le 4 juin, représente un effort complémentaire de 160 000 €, concentré sur les salaires les plus bas et les métiers les plus pénibles. À titre d’exemple, les agents en poste comme gardiens de déchetterie, chauffeurs rippeurs et rippeurs bénéficieraient d’une hausse mensuelle de leur prime comprise entre 82 € et 92 €, portant leur indemnité mensuelle respective à 410 €, 375 € et 351 € minimum.

Un effort concentré sur les agents de catégorie C
Les élus insistent sur le fait que près de 70 % de cette revalorisation concerneraient les agents de catégorie C, qui représentent 51 % des effectifs de la collectivité et perçoivent les rémunérations les plus basses. GrandAngoulême défend une politique RH à la fois solidaire et responsable, soucieuse du pouvoir d’achat mais aussi du respect des équilibres budgétaires, sans recours à une augmentation des impôts.

Un appel à la responsabilité collective
Alors que le mouvement se poursuit, les élus de GrandAngoulême appellent les grévistes à reconsidérer les propositions émises et à revenir à la table des discussions. « Nous espérons que ces avancées seront prises en considération, afin que les services publics attendus par nos habitants puissent être rétablis », conclut le communiqué de presse.

La rédaction apporte chaque jour son lot quotidien d'information angevine, pour vous fournir l'essentiel de l'actualité de la journée.Vous avez une information urgente, pratique, n’hésitez-pas envoyez la nous sur redaction@my-angers.info

Continuer à lire
Cliquer pour commmenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 + 3 =

Copyright © Angers Info 2025 Landes Info Vendée info