Angers

Le street-art censuré à Angers ?

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Capture d’écran Instagram / Crédit : lorca_varese

La street artiste angevine Lorca Varese s’est vu censuré, à double reprise, son triptyque sur trois des escaliers du quai Tabarly, montrant l’évolution du réchauffement climatique depuis 1900. Elle a envoyé une lettre à l’adjoint à la culture d’Angers pour en comprendre les raisons.

Angers est-elle vraiment une ville qui soutient le street-art ? C’est la question que se pose la street artiste Lorca Varese après s’être fait censuré, à deux reprises, son triptyque sur trois des escaliers du quai Tabarly, montrant l’évolution du réchauffement climatique depuis 1900. L’artiste avait notamment réalisé le drapeau de l’Ukraine sur les marches de la place de la République.

Elle a adressé une lettre à Nicolas Dufetel, adjoint à la Culture et au Patrimoine d’Angers, ne comprenant pas les raisons d’une telle censure : « j’ai pris soin que ce travail se fonde dans le paysage et soit avant tout pédagogique. » Dans sa lettre, Lorca Varese se dit « dépité de constater que vos services aient supprimé par deux fois les mentions chiffrées et le titre de cette œuvre « PPM over ? » »

« Pourquoi censurer un travail qui relaie simplement des faits chiffrés ? Considérez-vous que ce soit là un geste trop militant ? Un geste subversif dont il faut écarter le regard des passants ? » questionne la street artiste dans sa lettre. « La ville d’Angers qui se revendique du soutien au street-art, notamment avec les remarquables réalisations d’Echappées d’art, ne tolère-t-elle que les œuvres qu’elle finance ou qu’elle choisit pour mieux censurer ce qui ne lui conviendrait pas? »