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À Beaupréau-en-Mauges, un collège public à la forme inédite ouvrira ses portes en 2028 et moins chère que prévu !
À Beaupréau-en-Mauges, la construction d’un nouveau collège public avance à grands pas. D’abord estimé à 20 millions d’euros, le projet sera finalement réalisé pour 16,4 millions grâce à la gestion confiée à Alter, la société publique locale d’aménagement. L’établissement, prévu pour accueillir 350 élèves, devrait ouvrir ses portes à la rentrée 2028.
Une économie de près de 4 millions grâce à Alter
C’est Alter qui pilote désormais ce chantier d’envergure, le plus important du mandat pour le Département de Maine-et-Loire. Un choix stratégique qui permet, selon Florence Dabin, présidente du Département, « de faire des économies extrêmement importantes ». Alter est missionnée pour un coût de 326 400 euros, mais cette enveloppe permet d’optimiser les dépenses et de maintenir un calendrier ambitieux.
« Sans Alter, on n’aurait pas réussi à avoir la même dynamique financière. On aurait dû décaler le projet de plusieurs années », reconnaît-elle. Grâce à ce partenariat, la première pierre devrait être posée début 2026, avec une ouverture espérée pour septembre 2028.
Un collège conçu pour durer
Le cabinet rennais Atelier Loyer a été retenu pour dessiner le futur établissement. Le bâtiment, de forme circulaire, s’organisera autour d’un patio central végétalisé. Il comprendra deux cours distinctes : l’une extérieure, dédiée aux activités sportives et aux temps libres, l’autre plus calme et propice aux révisions.
Le projet mise sur des matériaux naturels, notamment le bois, ne nécessitant pas d’entretien spécifique. De larges ouvertures laisseront entrer la lumière naturelle tout en offrant des vues dégagées sur le paysage environnant.
Une politique locale affirmée
En cohérence avec la stratégie du Département, le collège fonctionnera de manière autonome et non avec la région pour la restauration scolaire. Le partenariat initialement envisagé avec la Région a été écarté pour préserver le programme “100 % local – 100 % 49”. « Je ne peux pas défendre cette politique sur tout le territoire et faire une exception ici », affirme Florence Dabin. Des contraintes opérationnelles et de personnels aussi existaient.