Agriculture

Mieux comprendre les restrictions liées à la gestion de l’eau en Maine-et-Loire

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Le préfet du Maine-et-Loire, Pierre Ory, a signé ce matin du 26 juin, un nouvel arrêté cadre concernant la gestion de l’eau en cas de sécheresses. Les restrictions seront les mêmes pour les collectivités et particuliers de tout le département.

La préfecture a tiré des leçons de la sécheresse de l’année 2022 : il était nécessaire de faire évoluer l’arrêté cadre concernant les restrictions d’eau. Celui-ci était mal compris par une majorité du public. « Constamment c’était des dizaines d’appels de particuliers et de collectivités qui n’arrivaient pas à savoir qu’est ce qu’elles devaient ou pas appliqués comme règles », confie Julien Dugué, Chef du service eau, environnement et biodiversité de la Direction départementale des territoires du Maine-et-Loire.

UN CADRE GLOBAL PLUS SIMPLE

Les modalités de déclenchements des restrictions sont simplifiées pour les collectivités et les particuliers. Désormais, pour ces usagers, l’ensemble du département sera classé dans le même niveau de restrictions, et cela quelle que soit la ressource utilisée. Concrètement, un habitant de Saumur ne pourra pas arroser son potager entre 11h et 18h si le niveau d’alerte est déclenché, il en sera de même pour un habitant d’Angers même si son puits est rempli et que les cours d’eau ne sont pas à sec. « Un mouvement de solidarité est nécessaire », explique Julien Dugué.

Ce principe de restriction homogène inclut également les zones à cheval entre deux départements couverts par un arrêté interdépartemental. « Ces mesures de restrictions seront plus claires, permettant ainsi d’être mieux comprises, intégrées et mises en œuvre », explique Pierre Ory, préfet du Maine-et-Loire.

En cas de crise, il est possible de s’informer des restrictions sur le site internet de la préfecture ou sur les comptes Facebook et Twitter du préfet : @Préfet49

DES RESTRICTIONS PLUS PROGRESSIVES POUR MIEUX S’ADAPTER

Installer plus de progressivité dans l’installation des mesures de restrictions, c’est aussi l’idée de ce nouvel arrêté, en particulier pour les usages du monde agricole. Il prévoit des restrictions plus précoces pour certaines filières, susceptibles d’éviter le passage en crise.

« Il ouvre par ailleurs, de manière très limitée, en ne ciblant que les productions alimentaires sensibles comme le maraîchage et l’arboriculture, des capacités d’irrigation en crise » explique la préfecture dans un communiqué. « L’objectif est d’accompagner les productions locales, dans une logique de souveraineté alimentaire. »