Angers

Opération « Avec nos blessés ». 53 000 km pour soutenir les blessés des armées

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Les 53 870 km parcourus par les militaires de l’Ecole du génie ont permis de financer un don de 8 000 € à l’association ADO qui vient en aide aux blessés militaires.

Pour la 7ème édition de l’opération nationale « Avec nos blessés », les militaires de l’Ecole du Génie ont parcouru plus de 53 000 km pour soutenir leurs blessés. L’École s’est entouré de deux parrains para olympiques bien connus : Claire Supiot, nageuse paralympique et Lucas Mazur, vainqueur des Jeux Paralympiques de Badminton 2021.

« La reconstruction, tous concernés », tel est le thème de l’opération nationale « Avec nos blessés » qui organisait, cette année, sa septième édition en soutien aux blessés militaires. Une opération qui mobilise chaque année toutes les unités militaires à travers la France, dont l’Ecole du Génie d’Angers.

Vendredi 23 juin, l’École organisait un relais « non-stop » : natation, rameur, matchs de badminton et course de 2024 mètres, clin d’œil aux JO 2024, étaient au programme. A l’issue de cette journée, un chèque de 8 000 € a été remis à l’association ADO pour soutenir les blessés des armées. « C’est 3 fois plus que l’an dernier », se réjouit le Général Jean-Philipe Crach, Commandant de l’École du Génie. Depuis mars, les militaires du Génie d’Angers ont parcouru 53 870 km qui ont permis de financer ce don.

DEUX PARRAINS D’EXCEPTION

« C’était comme une évidence » répond Lucas Mazur, vainqueur des Jeux Paralympiques de Badminton 2021 et sportif de haut niveau de la Défense, lorsqu’on lui évoque son nouveau statut de parrain de l’école. Sollicité par l’école, le sportif a volontiers accepté de parrainer l’école jusqu’aux Jeux Olympiques de 2024. « J’espère pouvoir honorer l’école en décrochant la médaille d’or aux Jeux Paralympiques 2024 », a-t-il confié.

« Ici c’est à la maison », déclare Claire Supiot, nageuse paralympique. Angevine d’origine, la sportive a parrainé l’école du génie pour cette journée « relais non-stop ». Celle qui s’est lancée dans les jeux paralympiques 28 ans après avoir participé aux Jeux Olympiques, souhaite « montrer que tout est possible, à n’importe quel âge ».