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Près d’Angers : des parents d’élèves en colère après la fermeture d’une classe au sein de l’école Les Goganes

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L’association des parents d’élèves de l’école Les Goganes peuvent compter sur le soutien des habitants du village.

Après la fermeture d’une des quatre classes de l’école de Goganes à La Bohalle, l’association des parents d’élèves a décidé d’envoyer une lettre au ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, afin de lui faire part de leur colère.

« Nous venons d’apprendre avec tristesse et colère la fermeture d’une des 4 classes au sein de notre petite école de village à la rentrée prochaine » : c’est par ces mots forts que débute la lettre des parents d’élèves de l’école Les Goganes, destinée à Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale.

Exposant les raisons de leur choix de vie dans un milieu rural, comme l’environnement naturel, le prix de l’immobilier ou encore la forte solidarité, les parents estiment qu’une école de village permet aux enfants de s’épanouir à leur rythme, en plus de créer « une communauté éducative où parents et enseignants travaillent ensemble pour le bien-être des enfants, grâce à des effectifs parfois réduits ».

Selon eux, cette décision de fermeture d’une classe n’est que le reflet de services guidés uniquement par des chiffres, parfois biaisés : « votre Directeur Académique comptabilise 74 enfants inscrits à la rentrée prochaine, mais refuse de compter 2 enfants du voyage qui ont 3 ans mais qui n’arriveront qu’en octobre et 4 enfants de 2 ans et demi, soit 80 enfants. Cela fait une projection à 26 enfants par classe à 3 niveaux à la rentrée prochaine, c’est inconcevable » déplore la lettre. « Vous ne pouvez pas traiter les petites écoles rurales comme celles des grandes villes [..] les élèves les plus en difficultés seront les premiers à faire les frais de cette décision, majorée par le fait qu’ils ne bénéficieront que d’un tiers de leur temps de classe en face à face avec l’enseignant » continue-t-elle.

Ainsi, l’association réclame l’annulation de cette mesure, s’appuyant sur le manque de considération des enseignants, mais aussi sur le fait qu’elle intervient « quelques semaines après la clôture des demandes de mobilité interne de l’éducation nationale » et alors que « les enseignantes de l’école avaient reçu en février l’assurance qu’aucune fermeture de classe ne serait mis en place ».

Soutenus par le village dans leur démarche, où plus de 1450 personnes ont signé une pétition créée à cet effet, le communiqué conclut en demandant l’intervention du premier ministre dans cette situation : « nous vous demandons d’intervenir pour le maintien des 4 classes à l’école publique Les Goganes de La Bohalle et de conserver ainsi pour nos enfants un accompagnement de qualité, au plus près de leurs besoins spécifiques ».

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