Angers

Seconde main. Cet entrepreneur rachète les vêtements aux particuliers pour les revendre aux friperies angevines

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Emmanuel Leicher a créé sa micro-entreprise Friply dans les locaux de Weforge à Angers.

À Angers, Friply propose d’acheter aux particuliers leurs vêtements restés au fond du placard pour les revendre aux friperies de la ville.

Cela fait maintenant 4 mois, qu’Emmanuel Leicher a créé sa micro-entreprise Friply dans les locaux de Weforge, au 25 rue Lenepveu, à Angers. Le concept ? Racheter les vêtements des particuliers, abandonnés au fond du placard, pour les revendre aux friperies locales.

Le réemploi, un sujet qui compte beaucoup pour le diplômé en biologie cellulaire de 28 ans dont les parents sont libraires d’occasion. « Quelque chose qui est un déchet pour quelqu’un, je le vois plus comme une ressource qui peut être réutilisée ». Après avoir créé une première application qui recense tous les points de tris sélectifs en France, il se lance mi-février dans la création d’une application autour du vêtement de seconde main.

SIMPLIFIER LA REVENTE DE VÊTEMENTS POUR LES PARTICULIERS

Pour pallier aux applications de revente « qui prennent du temps », Emmanuel propose aux particuliers de racheter directement leurs vêtements « qui traînent au fond de leur placard ». Simplifié la seconde main et l’acte de revente de vêtements, c’est l’objectif de son application Friply.

Les clients prennent rendez-vous avec l’entrepreneur sur son site les lundis, mercredis et vendredis après 18 h pour déposer leurs articles au 25 rue Lenepveu, à Angers. Emmanuel trie ensuite les vêtements que les clients ramènent dans les locaux de Weforge : pas de marques de fast fashion, et les articles doivent être en bon état. « Ce que je reprends, je le revends dans mon corner de friperie et également à ma sœur qui a une friperie à Angers », explique-t-il.

« Ça a un sens en plus car le vêtement est acheté à Weforge, à Angers sur rendez-vous et il est revendu à 400 mètres. Non seulement on est sur de la circularité mais on est aussi sur du circuit ultracourt », précise Emmanuel.

UN PROJET QUI A RAPIDEMENT PRIS DE L’AMPLEUR

En 4 mois, Emmanuel a déjà reçu 150 clients, « j’ai récupéré et revendu entre 200 et 300kg de vêtements » précise-t-il, « en termes de CO2, on est sur 12 tonnes économisées ».

Il développe aujourd’hui en parallèle une application qui permet aux gens de pouvoir voir et les vêtements de sa friperie en ligne et venir les essayer dans son corner de friperie. « L’objectif à terme est d’ouvrir une boutique. J’attends une belle opportunité pour ouvrir ma propre friperie car les loyers sont chers sur Angers. A terme, si le modèle marche bien à Angers, le répliquer ailleurs. »