L’école des beaux-arts puissance trois
Réunies au sein d’un même établissement, les écoles des beaux-arts d’Angers, Tours et Le Mans accèdent à un nouveau statut. Avec une diversité de filières accrue et des diplômes reconnus au niveau européen.
En unissant leur école des beaux-arts au sein d’un même établissement, les villes d’Angers, Tours et Le Mans innovent au bénéfice de leurs étudiants. « Cette union permet d’accroître fortement le potentiel éducatif et de recherche, avec une grande diversité de filières », s’enthousiasme Jean-Claude Antonini, maire d’Angers. Son homologue du Mans, Jean-Claude Boulard, enfonce le clou: « L’école créée par ce regroupement devient l’une des plus grandes de France. C’est un atout pour son attractivité. Je fais le pari que dans les années à venir, les demandes d’inscription vont augmenter. »
En termes techniques, l’union prend la forme d’un établissement public de coopération culturelle (EPCC). « C’est la première fois qu’un tel établissement est créé à une échelle inter-régionale », relève Colette Girard, adjointe au maire de Tours en charge de la culture et présidente du nouvel établissement.
Reconnaissance de la formation au niveau européen
Avec ce statut, l’école accède au rang d’université autonome et rejoint le schéma « LMD » (licence, master, doctorat). Pour les élèves, c’est la garantie que leur diplôme sera reconnu au niveau européen avec la possibilité, durant leur cursus, d’étudier dans d’autres écoles de l’Union.
Sans disparaître, les spécialités enseignées dans les trois écoles acquièrent ainsi un rang nouveau. Par exemple, la formation « cinéma » dispensée à Angers pourra désormais être sanctionnée par un master.
Et au niveau financier, le nouvel établissement peut prétendre à des crédits supplémentaires octroyés par l’Etat, chiffrés cette année à 75000 euros et dédiés à la recherche.
