Un jeune sous-officier de gendarmerie se suicide avec son arme de service en Sarthe

Le 1er septembre dernier, un jeune sous-officier de la gendarmerie s’est donné la mort à Moncé-en-Belin, dans la Sarthe. Ce geste tragique, survenu au sein de la caserne, a choqué ses collègues et a laissé place à une incompréhension profonde. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de ce drame.

Selon 20 Minutes, le militaire, âgé de seulement 20 ans, avait récemment achevé sa formation de sous-officier. En mars 2023, il avait été lauréat du concours, nourrissant l’ambition de faire carrière dans la gendarmerie. Affecté à la communauté de brigades de Moncé-en-Belin, près du Mans, depuis seulement quelques jours, aucun signe avant-coureur n’avait laissé présager un tel dénouement. Originaire de Brives-Charensac, il avait quitté sa région natale pour se consacrer à son métier, tout en étant passionné de handball.

Une enquête en cours pour comprendre

La procureure de la République du Mans a confirmé le suicide du jeune sous-officier, survenu avec son arme de service. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort. Pour le moment, les raisons qui ont poussé ce jeune militaire à commettre cet acte demeurent inconnues.

Un soutien pour la famille du défunt

Face à ce drame, une initiative solidaire a vu le jour. Une cagnotte en ligne a été lancée sur la plateforme Leetchi afin de soutenir la famille du jeune homme dans cette épreuve. Cet élan de solidarité montre l’ampleur du choc ressenti par la communauté de gendarmes et ses proches.

Le onzième suicide de gendarme en 2024

Ce suicide tragique est le onzième enregistré au sein de la gendarmerie française en 2024. Ce chiffre inquiétant rappelle les difficultés psychologiques que peuvent rencontrer les militaires. Plusieurs dispositifs de soutien psychologique sont pourtant disponibles pour accompagner ceux qui en ressentent le besoin.