Justice

Un mégot de cigarette à l’origine de l’un des incendies de Clefs dans le Maine-et-Loire

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Crédit SDIS 49

Un ancien jeune sapeur pompier a été condamné hier par le tribunal de Saumur à 7 mois d’emprisonnement avec sursis, pour être l’auteur de l’un des départs de feu à Clefs cet été.

Lundi 12 septembre 2022, dans le cadre d’une enquête préliminaire, sur les incendies de cet été à Clefs près de Baugé. Les gendarmes de Saumur ont placé un individu en garde à vue.

Il s’agit d’un Baugeois d’une vingtaine d’années, ancien jeune sapeur pompier. Il a, durant sa garde à vue, « reconnu être à l’origine de l’un des départs de feu qu’il aurait déclenché accidentellement en jetant une cigarette », indique aujourd’hui le Groupement de Gendarmerie de Maine-et-Loire.

Présenté au parquet de Saumur ce jour, il a fait l’objet d’une Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité (CRPC). Il a été condamné à 7 mois d’emprisonnement avec sursis assorti d’une obligation de soins, d’une obligation de trouver un travail et de suivre un stage de citoyenneté, et de payer les frais de procédure dans un délai de 18 mois pour le délit de dégradation involontaire de bois, forêt, maquis ou plantation pouvant causer un dommage aux personne par la violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité.

Les incendies de Clefs ont conduit à une forte mobilisation de la gendarmerie sur la phase secours / ordre public. Comme l’indique les gendarmes, 70 militaires ont en effet été mobilisés pour participer à l’évacuation des habitations, aux interdictions d’axes routiers pour protéger la population et faciliter la manœuvre des pompiers. Il s’agissait également de sécuriser les domiciles laissés vides d’occupant. Un important dispositif permettait aux gendarmes de contrôler la zone des feux et les déplacements à l’intérieur de celle-ci.

En parallèle, dès le début des incendies, une enquête judiciaire a été ouverte sous la direction du parquet de Saumur. Un groupe de 3 enquêteurs a ainsi été mobilisé durant un mois et des moyens humains et techniques déployés. Les gendarmes ont notamment eu recours à des techniciens en identification criminelle pour effectuer les prélèvements sur les zones de départ de feu et à des moyens aériens pour cartographier les incendies. Il s’agissait ensuite d’exploiter l’ensemble des éléments recueillis, notamment en confrontant les auditions des témoins et des personnes contrôlées par les gendarmes qui bouclaient la zone incendiée.

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