Justice

Piratage de 3000 passes sanitaires à Angers. Sept « clients » d’un réseau de hackers placés en garde à vue

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Piratage de 3000 pass sanitaires à Angers. Sept « clients » d’un réseau de hackers placés en garde à vue

Sept « clients » d’un réseau de hackers ayant édité 2700 faux pass sanitaires en piratant une pharmacie d’Angers (Maine-et-Loire) ont été placés en garde à vue le 23 septembre indique France TV.

L’enquête de police se poursuite pour démanteler le réseau responsable de du piratage d’une officine pharmaceutique d’Angers en vue d’éditer des passes sanitaires frauduleux revendus à prix d’or.

Une fraude nationale dont l’ampleur reste à déterminer

Fin août, le directeur d’une pharmacie Le Gall à Angers se rend compte qu’une fraude importante touche son établissement. Près de 3 000 passes sanitaires auraient ainsi été édités frauduleusement à partir de son compte entre le 20 et 30 août « alors que nous tournons à dix vaccinations par jour », explique le pharmacien du centre commercial Saint-Serge à nos confrères de Ouest-France. Les enquêteurs suspectent une fraude à l’échelle nationale.

A partir de cet accès, les pirates peuvent en effet créer une véritable source d’approvisionnement pour les personnes désirant un passe sans se faire vacciner ni dépister. Pour quelques centaines d’euros, une copie de la carte d’identité et de la carte vitale, vous voilà avec un « vrai » passe sanitaire… enfin, jusqu’à ce que la supercherie éclate.

Sept personnes en garde à vue

Dans le cadre d’une enquête pour démanteler cette filière, la police angevine a placé sept « clients » suspectés du réseau en garde à vue, dont une tourangelle.

« Il ne s’agit pas d’une extrémiste », tempère son avocat à France TV, Me Marc Morin, qui estime que la police a sorti « la grosse artillerie » en plaçant sa cliente en garde à vue.

« C’est une mère de famille qui ne souhaite pas être vaccinée, mais dont le passe sanitaire est exigé dans son métier et qui voulait continuer à pouvoir nourrir ses enfants. » explique l’avocat

L’enquête de la police est compliquée par la masse que représentent les milliers de « vrais-faux » passes en circulation. Pour autant, les personnes qui auraient recours à cette filière risquent jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour « faux et usage de faux ».

Du côté des hackers, l’escroquerie est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.

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