Coronavirus. 4 décès en trois jours dans le Maine-et-Loire, le département toujours en alerte renforcée.

Depuis plusieurs jours, les contaminations augmentent de nouveau. «Le risque d’une reprise épidémique réelle ne peut être exclu», soulignait mercredi dernier le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans le Maine-et-Loire les chiffres deviennent inquiétants.

Les chiffres dans le Maine-et-Loire inquiètent, et le Préfet Ory de prendre de nouvelles dispositions concernant le port du masque ainsi que le retour du port su masque à l’école .

En trois jours, le département compte quatre décès de plus, et huit sur une semaine.

Le taux d’incidence est passé de 103,4 à 124,7 en population générale, mais peut être un signe encourageant, le même taux commence à fléchir chez les plus de 65 ans sur 4 jours passant de 192,3 à 179,6 ce vendredi dans le département. Un taux qu’il faudra surveiller sur plusieurs jours car actuellement plusieurs communautés de communes comptent des taux d’incidence sur cette catégorie d’âge à plus de 200.

Autre signe, le taux de positivité ( qui mesure le pourcentage de cas positifs par rapport au nombre de tests) qui est à 8,3 voir plus de 10 dans certaines agglomérations et intercommunalités.

Face à cette montée des chiffres sur les plus de 65 ans dans le Maine-et-Loire, le Docteur Pierre Blaise, Directeur Scientifique de l’Ars des Pays de la Loire tente de répondre à la question, Y aurait-il un comportement nouveau des plus de 65 ans les exposant plus à l’infection ? Pour lui « L’analyse épidémiologique révèle que c’est un peu les deux ! »

Et de s’expliquer « Le contact-tracing a mis en évidence de nombreux clusters concernant presque exclusivement des personnes de plus de 65 ans et liés à des activités propres aux seniors.

A l’évidence, le message d’espoir de levée des contraintes avait été beaucoup plus fort que les messages de prudence liés à la certitude que le virus circulait encore et que la vaccination ne faisait que le freiner même s’il protège efficacement des formes graves.

C’est donc bien un relâchement des mesures barrières qui a facilité la formation de ces clusters à l’origine du démarrage de cette situation épidémique préoccupante en Pays de la Loire. »