Justice

Le jeune Choletais accusé de « viol » reste incarcéré avant son procès en cour criminelle

Publié

le

Image d’illustration.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a rejeté, ce vendredi 10 novembre 2023, la demande de mise en liberté du jeune de Cholet (Maine-et-Loire) accusé d’avoir violé une femme rencontrée sur Tinder au Pallet (Loire-Atlantique) en avril 2021.

Cette jeune femme de 19 ans s’était présentée à la gendarmerie le 24 avril 2019 pour dénoncer « un viol » subi « lors d’une rencontre Tinder » qui avait eue lieu non loin de chez elle, sur le parking d’une entreprise, au Pallet.

Cet étudiant de Cholet devait l’emmener dans son appartement mais le rendez-vous s’était finalement tenu au Pallet, selon la jeune femme : alors qu’ils avaient « commencé à s’embrasser », la jeune femme avait repoussé Ayoub XXX parce qu’ils ne se « connaissaient pas suffisamment ».

Le jeune de 19 ans lui aurait alors indiqué qu’il « ne partirait pas » si « elle ne se laissait pas faire » : il l’avait finalement « pénétrée de force », puis la jeune femme était « descendue de la voiture » pour aller « chercher un verre d’eau ». Il lui avait « jeté son sac par la fenêtre » et était finalement parti.

UNE PROCEDURE A TOULOUSE

Un préservatif usagé avait été retrouvé « sur le parking » : l’ADN d’Ayoub XXX avait aussi été relevé sur sa culotte et une serviette. Le jeune homme – qui fait aussi l’objet d’une enquête à Toulouse (Haute-Garonne) suite à deux plaintes pour « viol – avait fini par admettre avoir eu « une relation sexuelle » consentie, à Cholet, avec la jeune femme.

Cette dernière se serait ensuite « énervée » parce qu’il refusait « d’acheter de l’alcool » : il avait même pensé qu’il s’agissait d’une « prostituée » car elle avait « plusieurs préservatifs dans son sac »…

Mais le juge d’instruction estime qu’il existait des « charges suffisantes » pour renvoyer l’intéressé devant une cour criminelle départementale : l’ordonnance de mise en accusation (OMA) a donc été rendue le 17 octobre 2023.

L’avocat de la défense, Me Benoît Poquet, souhaitait toutefois que son jeune client – dont le casier est jusqu’alors vierge – puisse rejoindre Cholet et travailler « dans une entreprise de chauffage » dans l’attente de son procès en bénéficiant d’une Assignation à résidence sous surveillance électronique (ARSE).

De son côté, l’avocat général estimait que le « maintien à disposition » de la justice de l’accusé serait « contrarié » en cas de remise en liberté, d’autant que la procédure toulousaine n’a pas encore abouti à « un traitement judiciaire ». Finalement, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes s’est rangée à son avis./CB

La rédaction apporte chaque jour son lot quotidien d'information angevine, pour vous fournir l'essentiel de l'actualité de la journée.Vous avez une information urgente, pratique, n’hésitez-pas envoyez la nous sur redaction@my-angers.info