Vendée

Une conférence pour mieux comprendre les vulnérabilités des jeunes migrants en Vendée

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DR : La conférence du 25 novembre à La Roche-sur-Yon vise à créer un espace d’échanges entre professionnels de la protection de l’enfance et bénévoles, afin d’améliorer l’accompagnement des jeunes migrants particulièrement vulnérables en Vendée

Mercredi 25 novembre, à La Roche-sur-Yon, le formateur en travail social et chercheur Julien Bricaud, accompagné de la psychologue clinicienne Caroline Thibaudeau, animera une rencontre consacrée aux fragilités spécifiques auxquelles sont confrontés les jeunes migrants.

Une jeunesse isolée et très exposée

Interrogé sur la situation en Vendée, Julien Bricaud rappelle que ces jeunes « sont le plus souvent en grande vulnérabilité du fait de leur jeune âge et leur déracinement », mais aussi en raison de leur isolement, notamment pour les mineurs non accompagnés. Pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance jusqu’à leurs 18 ans, ils vivent dans de petits collectifs ou en familles d’accueil, partout dans le département. Une fois majeurs, certains voient l’accompagnement éducatif cesser et se retrouvent sans solution d’hébergement.
La Vendée se distingue toutefois par la mobilisation de nombreux bénévoles, dont certains hébergent ces jeunes grâce à des initiatives solidaires portées par des associations comme Ami sur Yon.

Une rencontre pour rapprocher bénévoles et professionnels

Selon Actu.fr, Julien Bricaud explique que l’idée de cette conférence est née après des échanges menés en août avec les bénévoles investis auprès de ces mineurs et jeunes majeurs. Les discussions ont révélé un fort engagement citoyen mais aussi la nécessité de créer un espace de dialogue avec les professionnels de la protection de l’enfance.
L’objectif de la soirée est d’ouvrir un échange entre deux univers qui œuvrent auprès du même public, mais sans toujours parvenir à se rencontrer. Les professionnels disposent d’outils et d’une formation spécialisée, bien que leur intervention soit limitée dans le temps, tandis que les bénévoles, non diplômés, s’inscrivent souvent dans une relation longue et continue avec les jeunes.
Les deux intervenants souhaitent montrer que ces approches peuvent être complémentaires : là où l’un manque de temps, l’autre peut s’inscrire dans la durée ; là où un professionnel ne peut engager un recours judiciaire, un bénévole peut parfois le faire.

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