Culture

Le château du Plessis-Macé en travaux jusqu’en mars 2024.

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Depuis le 16 octobre dernier, la cour du château du Plessis-Macé, propriété du Département depuis 1967, est devenue un chantier à ciel ouvert. L’un des monuments les plus emblématiques du patrimoine local fait l’objet d’importants travaux. Des fouilles archéologiques inédites s’y déroulent en même temps et ont déjà permis de mettre à jour des vestiges qui nous en apprennent un peu plus sur l’histoire de ce site.

Les travaux : 

C’est un chantier comme le château du Plessis-Macé en a rarement connu.  En quelques mois, les installations électriques et les différents dispositifs de sécurité vont en effet être entièrement revus, les cheminements vont être améliorés et l’éclairage du site modifié pour être plus performant et moins énergivore. Ajoutez à cela tout le travail sur les réseaux souterrains (eaux pluviales, fibre…) et la rénovation des sanitaires. Enfin, une intervention est également programmée pour stabiliser le sol de la zone où est implanté d’ordinaire le gradin du Festival d’Anjou. Celui-ci restera d’ailleurs installé au même endroit.

Le calendrier prévoit une fin de ce chantier courant mars 2024, afin de permettre au château de reprendre ses différentes activités culturelles (Festival d’Anjou, visites du site, expositions photographiques…) et ses activités privées (mariages, séminaires, diners de gala…).

Le coût global de cette phase de travaux est estimé à 1,6 M€ (sous réserve de réévaluation).

À l’issue de ce chantier, la cour du château conservera bien évidemment son aspect végétalisé, similaire à ce qu’il était auparavant.

En 2024, des études seront également menées pour modifier le système actuel de chauffage qui fonctionne grâce à un mélange d’électricité et de fioul. La construction de cette nouvelle chaufferie étant programmée pour 2025.

Les fouilles archéologiques :

Creuser dans la cour intérieure du château du Plessis-Macé, c’est l’assurance de se plonger dans l’histoire de ce lieu emblématique. Après un diagnostic préalable réalisé au début de cette année, les archéologues du Département ont pu prendre possession du site, pour fouiller à une profondeur jamais atteinte. 

Très rapidement, plusieurs pans de murs antérieurs à la reconstruction de l’édifice au XVsiècle ont été mis à jour. Des couches archéologiques plus anciennes, possiblement du XIIIe siècle, ont également été découvertes. Enfin, et c’est sans doute le plus surprenant, ces fouilles ont montré la présence récurrente de déchets liés à la métallurgie du fer, témoignant de la proximité d’une activité d’extraction de minerai et de forge, ce qui n’était pas attendu dans ce secteur.

Le Département de Maine-et-Loire dispose actuellement d’une équipe de dix archéologues, ce qui représente une réelle opportunité pour la collectivité, permettant en particulier de réduire les délais de procédure pour les travaux nécessitant ce type d’intervention.

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