Angers

Réactions au DOB du CG 49 : Christophe BÉCHU dissimule la situation réelle du Département,selon Antony TAILLEFAIT.

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Antony TAILLEFAIT, candidat sur la liste Aimer Angers de Frédéric Béatse

Antony TAILLEFAIT, candidat sur la liste Aimer Angers de Frédéric Béatse

Antony TAILLEFAIT, candidat sur la liste Aimer Angers, commente la session budgétaire du Conseil général de ce lundi 25 novembre :

« Cette session du Conseil général est l’occasion pour le Président UMP de présenter ses orientations budgétaires de la prochaine année. Bien entendu, en vue de sa énième candidature à une élection, cette fois-ci municipales, il était prévisible que le message « tout va mieux » soit construit pour dissimuler la situation financière très inquiétante du Conseil général.

Il ne faut pas être un grand spécialiste pour découvrir rapidement parmi les chiffres présentés en session le risque financier majeur et ses conséquences sociales à venir : l’insuffisance de la capacité de désendettement !

Le nombre d’années nécessaires pour désendetter le département dépasse les 8 années, chiffre qui à bien des égards devrait inquiéter, les angevins en particulier. Ce temps de désendettement, pour peu d’ailleurs que les dépenses du département, hors du champ social, soient contenues, ce temps est bien au-delà de la moyenne des autres départements. À titre de comparaison, rappelons que dans la Région, ce temps , pour le département de Loire Atlantique est de 2,5 années et celui de la Vendée, avant-dernier des départements du Grand Ouest est de 4,3. Moitié moins que la situation du Maine-et-Loire ! Pour autant dans ces départements le contexte est aussi difficile, pour autant dans ces départements les dépenses dans le champ social progressent également. On peine à trouver dans les intentions chiffrées de conseiller général une véritable volonté d’engager un début de désendettement en 2014.

De nombreux éléments propres aux choix du président du conseil général expliquent cette situation anxiogène.

Faisons l’effort de se rappeler d’où l’on est parti. A l’arrivée du sénateur à la présidence du Conseil Général en 2004, la capacité de désendettement était de 1,2 année !

Bien sûr, il est habituel de tenter de faire diversion en expliquant que la dette de l’agglomération et de la Ville sont supérieures à celle du Conseil Général. Mais peut-on comparer des choses qui ne le sont pas. Les responsables publics ne devraient pas se disperser dans les mandats électoraux, cela leur permettrait de gagner en expertise dans la maîtrise des finances publiques. Plus simplement, il n’échappe à personne le côté artificiel de la comparaison entre des dépenses d’investissement d’avenir comme le tramway qui s’amortit sur 30 ans et une inaptitude à contenir les dépenses de fonctionnement du Conseil général malgré des hausses de fiscalité d’ores et déjà décidées.

En cette période électorale, on ne saurait trop inviter les Angevins à s’interroger sur l’aptitude de celui auquel ils pourraient imaginer de confier, en mars prochain, les finances de la Ville ; finances publiques saines qui sont saluées chaque année dans les palmarès nationaux. Ce sérieux dans la gestion des finances publiques des angevins est l’un des motifs de mon engagement au côté de la liste « Aimer Angers » et je suis intimement convaincu que ce serait une très mauvaise nouvelle pour la fiscalité locale et la santé financière de la Ville d’Angers que d’y transporter le relâchement budgétaire du président du Conseil général. La période économique et sociale difficile que les angevins vivent n’en a pas besoin. »

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