Charente
LFI relance le débat sur la gratuité des bus à Angoulême

La France insoumise met la gratuité des transports urbains au cœur de sa campagne municipale pour 2026 à Angoulême. Le mouvement a dévoilé, ce lundi, une pétition en faveur d’une mise en place progressive de la gratuité du réseau.
Une gratuité ciblée dans un premier temps
Selon La Charente Libre, le parti souhaite débuter par une mesure partielle, réservée aux moins de 26 ans ainsi qu’aux personnes « disposant de faibles revenus », et appliquée à certains moments de l’année. Dans un second temps, LFI envisage d’augmenter les fréquences des bus pour accompagner la hausse potentielle de fréquentation.
Bouchons, climat et frein financier en ligne de mire
Pour justifier cette initiative, le groupe pointe « de nombreux bouchons à Angoulême », rappelle que 30 % des émissions de gaz à effet de serre locales seraient dues aux transports, et affirme que « le prix des transports est un frein à la mobilité ».
Un coût à financer différemment, selon LFI
La pétition ne détaille pas le montant exact de la mesure, mais s’appuie sur les chiffres actuels : 4,5 millions d’euros de recettes de billetterie en 2024, soit 8 % du budget total consacré aux transports par l’Agglo. LFI évoque des économies possibles via la « réduction des dépenses indirectes », des « choix budgétaires » non précisés, et une hausse du versement mobilité payé par les entreprises, de 1,7 % à 1,75 %.
Une mesure déjà testée ailleurs, aux résultats variables
En France, une quarantaine de villes ont adopté la gratuité totale ou partielle de leurs transports. LFI rappelle ces expériences, tout en reconnaissant que leurs effets restent contrastés selon les territoires.
