Economie

Autorisation pour de la prospection minière de métaux dans le Maine-et-Loire selon le Journal Officiel

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Illustration G. ROLLE/REA

La société Breizh Ressources a obtenu l’autorisation de l’Etat pour lancer plusieurs campagnes d’exploration minière dans quatre départements de l’Ouest de la France, selon trois arrêtés parus mercredi au Journal officiel.

Les trois permis, signés par le ministre délégué chargé de l’Industrie Sébastien Martin et datés du 3 décembre, concernent trois sites: « Epona » dans le Morbihan, « Bélénos » dans le Maine-et-Loire et « Taranis » en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine.

Ils couvrent à eux trois plusieurs dizaines de communes sur environ 850 kilomètres carrés.

« L’inventaire de notre sous-sol est une étape essentielle pour mieux connaître nos ressources », a souligné le directeur de l’exploration de Breizh Ressources Jan-Pol Pallier, cité dans un communiqué.

Parmi les vingt métaux recherchés dans l’Ouest de la France figurent l’or, l’argent, mais aussi le platine, le cuivre et des terres rares, utiles dans certaines industries comme les transports (aviation militaire, voitures électriques…), la téléphonie mobile et l’énergie éolienne.

Fermement opposée au projet « Epona » qui concerne la quasi intégralité de sa commune, la maire de Kervignac (Morbihan), Elodie Le Floch, espère que la « mobilisation citoyenne » contre ce projet sera amenée à se poursuivre.

Ce dernier « repose plus sur l’intérêt privé que sur l’intérêt général », a-t-elle souligné auprès de l’AFP. Mme Le Floch s’inquiète de « l’impact irrémédiable » d’une potentielle future exploitation, « sur les sols, l’environnement, (…), l’eau ».

Basée à Lorient, Breizh Ressources se présente comme une start-up spécialisée dans l’étude géologique du sous-sol. L’entreprise est une filiale d’Aurania Resources, société canadienne fondée en 2006.

Le permis « Epona » est accordé pour trois ans, les deux autres pour cinq ans.

« Cette procédure ne débouche pas sur un droit d’exploiter un gisement, mais uniquement sur l’exclusivité du droit à prospecter ce territoire », a précisé la préfecture du Morbihan, dans un communiqué.

« Toute ouverture éventuelle de mines sera conditionnée à l’obtention d’une concession minière et d’une autorisation environnementale pour la mise en œuvre des travaux d’exploitation », a-t-elle ajouté, soulignant qu’au niveau mondial, environ 5% des recherches débouchent sur une demande d’autorisation d’exploiter.

Au-delà de la France, l’Union européenne s’est engagée à financer et à accélérer le développement des projets de production de terres rares et autres matières premières critiques pour réduire sa dépendance à la Chine, dont la mainmise sur ces matériaux essentiels à l’économie génère de fortes tensions.

Mais les projets miniers ne sont pas forcément bien accueillis localement.

En Auvergne par exemple, le projet d’une mine de lithium par le groupe industriel Imerys, suscite inquiétudes et oppositions, notamment sur les conséquences sur l’environnement et la gestion de l’eau.

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