Charente-Maritime
Le préfet de Charente Maritime appelle au calme après plusieurs dégradations menées par la Coordination rurale

Le représentant de l’État réagit après une série de dépôts et dégradations revendicatives ciblant plusieurs structures dans la soirée du 10 décembre. Il demande de la modération et réaffirme sa disponibilité au dialogue.
Plusieurs sites ont été visés dans la nuit du 10 décembre en Charente-Maritime. Les locaux de l’Office français de la biodiversité à Courcoury, ceux d’une association de protection des oiseaux ainsi que la permanence d’un député à Rochefort ont été recouverts de pneus, ballots de paille, terre et banderoles. Les responsables ont également découvert des carcasses d’animaux déposées sur place. Ces actions, revendiquées par la Coordination rurale, ont mobilisé les services de l’État dès le début de la matinée.
Un message de fermeté sur le respect des institutions
Face à ces opérations, le préfet Brice Blondel a fait savoir son soutien aux personnels et structures visées. Le représentant de l’État insiste sur la nécessité de préserver le fonctionnement démocratique et de garantir la sécurité de chacun, qu’il s’agisse des agents publics, des élus ou des associations. Le préfet appelle à la responsabilité, estimant que les désaccords, même profonds, ne doivent pas donner lieu à des actions susceptibles d’inquiéter ou de mettre en danger.
Un appel au dialogue avec le monde agricole
Tout en dénonçant la nature des actions menées, la préfecture rappelle suivre attentivement les préoccupations du monde agricole. Les services départementaux assurent être pleinement mobilisés pour accompagner les exploitants et reconnaître les difficultés d’un secteur en tension. Le préfet réaffirme sa volonté d’échanger avec les organisations professionnelles, mais dans un cadre apaisé et conforme aux principes républicains.
