Manche
Dermatose nodulaire contagieuse, la Manche appelle à une vigilance renforcée pour protéger les élevages

Alors que des foyers de dermatose nodulaire contagieuse touchent plusieurs régions de l’Est et du sud de la France, la préfecture de la Manche assure qu’aucune exploitation bovine du département n’est concernée à ce stade. Les services de l’État appellent toutefois l’ensemble des acteurs de la filière à une mobilisation collective afin d’éviter l’introduction de cette maladie hautement contagieuse.
Une maladie absente de la Manche, mais sous surveillance
La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) affecte actuellement des élevages bovins dans d’autres régions françaises. Dans la Manche, aucun cas n’a été recensé à ce jour. Cette situation favorable reste néanmoins fragile, dans un contexte de circulation accrue des animaux et de risques de propagation à longue distance.
Les autorités rappellent que la protection du cheptel manchois repose sur le strict respect des règles sanitaires en vigueur.
Une responsabilité partagée par toute la filière
Éleveurs, transporteurs, négociants, centres de rassemblement et organisations professionnelles sont appelés à faire preuve d’une vigilance accrue. Le respect des règles encadrant le transport et le commerce des animaux vivants est jugé essentiel pour empêcher l’entrée du virus dans le département.
Les responsables des centres de rassemblement doivent notamment déclarer l’ensemble des entrées et sorties de bovins dans un délai maximal de 24 heures, afin de garantir une traçabilité complète des mouvements.
Pas d’introduction d’animaux pendant deux mois
À titre de mesure de précaution, la préfecture demande aux éleveurs de ne pas introduire de bovins provenant d’autres départements au cours des deux prochains mois, en particulier depuis les régions où des zones réglementées ont été mises en place en raison de foyers de DNC.
Cette recommandation vise à limiter au maximum les risques de contamination et à protéger durablement les exploitations locales.
Des contrôles renforcés par les services de l’État
Les services de l’État vont intensifier la surveillance sanitaire et renforcer les contrôles sur les mouvements et le commerce d’animaux vivants. Ces mesures resteront en place au moins jusqu’à ce que la situation sanitaire soit stabilisée et que la propagation de la maladie soit enrayée.
