Charente-Maritime
La Rochelle mise sur la vente de son patrimoine immobilier : un objectif de 15 millions d’euros

La ville de La Rochelle prévoit de mettre en vente sept biens immobiliers en 2025, espérant en retirer 15 millions d’euros. Parmi ces propriétés figurent un ancien terrain de football dans le quartier des Minimes, un hôtel particulier au cœur du centre-ville – ancien centre social Christiane-Faure – et un ensemble de bâtiments connu sous le nom de l’îlot de la Caille, situé à proximité de l’hôtel de ville. À cela s’ajoutent divers petits locaux.
Des ventes nécessaires pour boucler le budget
Selon France Bleu, ces ventes s’inscrivent dans une stratégie budgétaire. Avec des restrictions financières annoncées pour 2025, les recettes attendues de ces transactions permettront à la municipalité de maintenir l’équilibre de son budget. Cependant, ces biens mis en vente ne représentent qu’une infime partie du patrimoine rochelais, qui s’étend sur 40 hectares, soit 400 000 m².
Construire du neuf grâce à la vente de l’ancien
La ville entend réinvestir dans de nouveaux projets grâce à ces ventes. Le maire, Jean-François Fountaine, illustre cette stratégie avec le déménagement du centre social Christiane-Faure vers un site moderne : « Les locaux qui seront libérés n’ont plus d’usage pour la ville », explique-t-il. L’hôtel particulier concerné pourrait accueillir des commerces en rez-de-chaussée et des logements dans les étages.
Le logement social au cœur des priorités
Les projets de cession incluent des règles strictes pour garantir un développement équilibré. Par exemple, l’ancien terrain de football des Minimes, destiné à devenir une zone résidentielle, devra respecter le Plan Local de l’Habitat (PLH), obligeant les promoteurs à intégrer des logements sociaux : « Nous savons que les prix des logements libres à La Rochelle sont très élevés », rappelle le maire.
L’îlot de la Caille : un projet public-privé
Près de l’hôtel de ville, l’îlot de la Caille sera vendu à une société d’économie mixte. L’objectif ? Proposer des logements à un tarif intermédiaire : « Ce ne sera pas du logement social, mais les prix resteront justes, loin des logiques spéculatives », promet Jean-François Fountaine.
Des négociations parfois complexes
La ville prend son temps pour vendre ces biens. L’ancienne maison des syndicats, par exemple, reste en attente d’une vente définitive malgré sa mise sur le marché il y a plus d’un an. La raison ? Un désaccord avec le promoteur sur la nature du projet envisagé.