Mardi prochain, un procès animaliste au tribunal judiciaire d’Angers.

Un an quasiment jour pour jour après le procès du Mans qui concluait une enquête de 2 ans sur des actions antispécistes menées principalement dans les Pays de la Loire, et la condamnation de plusieurs activistes pour « association de malfaiteurs », se tiendra à Angers mardi prochain un nouveau procès contre la Résistance Animaliste.

« À son origine, aucune plainte. Juste le zèle de magistrats et de gendarmeries locales, qui sont allées sonner chez des éleveurs avec des photos d’animaux, en leur demandant si, potentiellement, ces animaux pourraient avoir été « volés » chez eux… Le dossier ne tient à rien d’autre que cela. Des déclarations d’éleveurs même pas sûrs qu’il leur manque des animaux, car ils ne les comptent qu’une fois vendus à l’abattoir… Édifiant. » indique Vincent Aubry, porte-parole et fondateur du collectif Animal1st

« Et pourtant, comme toujours, la sanction avant la condamnation.Le bébé cochon présumé « volé », devenu depuis une adorable truie nommée Chloé, a été arrachée au lieu où elle vivait au printemps dernier, placée à la SPA d’Angers en tant que « pièce à conviction sous scellé »… »

Le prévenu s’explique « J’ai décidé cette fois-ci, pour mon cinquième procès, de me défendre seul, sans avocat. Je suis convoqué sans avoir passé une seule audition concernant ces faits. Ma convocation semble donc être justifiée par le simple fait d’être activiste. Coupable d’être animaliste, revendiqué et récidiviste. Actuellement multi condamné, chaque nouveau procès peut cependant être synonyme de prison ferme pour moi. »

L’audience sera publique et se tiendra à 14h au tribunal judiciaire d’Angers. Un happening de soutien est organisé par le collectif Animal1st devant le tribunal à 13h avant l’audience.