Angers SCO
Après Toulouse, Angers SCO veut rebondir face à Brest

Après un début d’année 2025 encourageant, Angers SCO a connu un sérieux coup d’arrêt avec une lourde défaite face à Toulouse (4-0). Un revers qui a marqué les esprits, mais que le groupe veut transformer en leçon pour repartir de l’avant. En conférence de presse, Jean-Eudes Aholou et Alexandre Dujeux ont dressé un état des lieux de l’équipe et se projettent sur une fin de saison qui s’annonce intense.
Un revers marquant, mais un groupe prêt à réagir
Le SCO avait bien lancé son année 2025 après un début de championnat compliqué, mais la série positive s’est arrêtée brutalement contre Toulouse. « Une défaite qui nous oblige à revoir ce qui n’a pas fonctionné pour repartir de plus belle », explique Jean-Eudes Aholou, qui souligne la nécessité de rester concentré sur l’objectif principal : le maintien.
Alexandre Dujeux, lui, ne cache pas sa frustration : « C’était une semaine importante et on voulait en tirer quelque chose de positif, mais on n’a pas su répondre présent ». L’entraîneur pointe une accumulation de fatigue, tant physique que mentale, et l’absence de certains cadres qui ont pesé dans ce faux pas. « On a payé l’enchaînement des matchs de janvier et février, on était émoussés », reconnaît-il.
Retrouver de la rigueur défensive et mieux gérer les temps faibles
Si le SCO a réussi à se remettre sur de bons rails en début d’année, son équilibre défensif reste fragile. « On doit retrouver plus de solidité, être plus agressifs et solidaires derrière », insiste Dujeux, qui veut voir son équipe plus compacte et capable de mieux absorber les temps faibles.
Angers a encaissé trop de buts récemment, et cela doit changer rapidement. Le coach regrette aussi un manque de maîtrise dans certaines rencontres : « On doit mieux contrôler le ballon, comme contre Saint-Étienne où on a laissé trop d’initiatives à l’adversaire ».
Un calendrier exigeant, mais des opportunités à saisir
Le SCO s’apprête à affronter Brest, une équipe que les Angevins avaient battue en début d’année et qui voudra prendre sa revanche. Un adversaire solide, surtout à domicile, comme le souligne Dujeux : « C’est une belle équipe, un match très relevé nous attend ». Un bon résultat permettrait d’effacer la lourde défaite contre Toulouse et de relancer une dynamique.
Le coach reste lucide sur la difficulté du calendrier à venir : « On sait que ça ne sera pas simple, mais il faut faire abstraction de ça et tout donner ». Avec encore dix matchs à jouer, le SCO a toutes les cartes en main pour assurer son maintien.
Récupération et retour des cadres, un atout pour la suite
La gestion physique du groupe est une priorité pour le staff, après une période éprouvante. « On voit comment les joueurs encaissent la fatigue et on ajuste entre repos, travail et positivité », explique Dujeux, conscient que son équipe doit arriver en pleine possession de ses moyens pour le sprint final.
Le retour d’Esteban Lepaul, meilleur buteur du club, est une excellente nouvelle. « Forcément, c’est important de le retrouver, mais il n’est pas encore à 100% », tempère l’entraîneur. Avec d’autres joueurs progressivement de retour, Angers pourra bientôt compter sur un effectif plus complet.
Un état d’esprit à conserver jusqu’au bout
Si le match contre Toulouse a laissé un goût amer, le coach préfère retenir ce que son équipe a réussi auparavant : « J’ai en tête ce dernier match qui ne me plaît pas, mais aussi tout ce qu’on a bien fait avant ». Il insiste sur la mentalité affichée par ses joueurs depuis le début de la saison : « On veut exister dans ce championnat avec la soif et la faim du promu ».
L’état d’esprit combatif sera essentiel pour tenir le cap dans cette dernière ligne droite. « Il reste encore beaucoup de points à prendre et de belles choses à montrer », conclut Dujeux.
Un message sur l’arbitrage et la nécessité de plus de communication
Enfin, dans un climat tendu autour de l’arbitrage en Ligue 1, Dujeux a tenu à souligner un besoin d’amélioration dans la communication avec les officiels. « Il y a des moments où certaines décisions sont difficiles à comprendre, mais ce qu’on attend surtout, c’est plus d’échanges, notamment avec les quatrièmes arbitres, pour apaiser certaines tensions ».
Amaury Lemoine