Michelin conclut les négociations avec les salariés pour la fermeture de ses sites de Cholet et Vannes

Michelin a annoncé vendredi la fin de ses négociations avec les salariés de ses sites de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan), que le groupe clermontois doit fermer d’ici début 2026.

Le groupe clermontois, qui fait face à la vive concurrence des pneus asiatiques à bas coût et de la hausse des prix de l’énergie en Europe, a dit dans un communiqué que 73% du personnel des deux sites pourrait être concerné « par la mobilité externe » et que des mesures d’accompagnement telles que des congés de reclassement, des formations, et des indemnités compensatrices étaient prévues.

Michelin a annoncé également un plan pour faciliter la transition vers la retraite qui devrait concerner environ 15% des effectifs, soit entre 150 et 180 personnes. Environ 12% du personnel des deux sites, soit environ 150 personnes, ont déposé des candidatures pour des postes proposés en mobilité interne, a ajouté le groupe.

L’accord est ouvert à signature jusqu’au 24 mars prochain.

Michelin avait annoncé son intention de fermer ces deux sites, qui emploient 1.254 salariés, en novembre dernier.