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Depuis Angers, le Secours populaire Français s’engage au Mali avec l’AMSCID

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Les membres du Secours Populaire et de l’AMSCID (association malienne de Solidarité et de Coopération Internationale pour le Développement) devant les portes du Secours populaire Français, à Angers, le mardi 19 avril.

Le Secours populaire Français de Maine-et-Loire et l’AMSCID (association malienne de Solidarité et de Coopération Internationale pour le Développement) portent un projet d’accès à l’eau potable, au Mali. Ce projet permettrait d’améliorer la santé de 1 300 personnes, habitant dans quatre villages différents.

Le Secours populaire Français de Maine-et-Loire et son partenaire malien, l’AMSCID, se lancent dans un projet de grande envergure. D’ici un an, 1 300 personnes pourront bénéficier d’un accès à l’eau potable grâce à des forages équipés de pompes à motricité humaine, dans la région de Kayes, au Mali.

Quelles améliorations ?

Aujourd’hui encore au Mali, l’eau n’est pas toujours potable, et sa qualité se dégrade vite, notamment en période de fortes chaleurs. Les forages prochainement construits dans la région de Kayes, au Mali, permettront d’améliorer nettement la santé des habitants. L’amélioration de la sécurité et l’allègement du temps de travail sont les principaux enjeux portés par ce projet.

Ce projet est aussi une campagne de sensibilisation adressée aux populations malienne, particulièrement aux femmes, qui doivent faire des kilomètres pour récolter de l’eau afin de cuisiner, boire ou se laver. L’objectif est d’avertir sur les mauvaises pratiques, et notamment le transport ou la conservation de l’eau. Ces campagnes sont menées directement dans les villages du Mali, auprès des populations concernées, grâce à des dessins simples.

« Ça ne vient pas sur un plateau d’argent »

Après quelques études sur la qualité de l’eau et de la possibilité de creuser un forage, les populations pourront bénéficier de ces équipements. À l’issue des travaux, un comité de gestion des forages va se former, composé à 50 % de femmes et 50 % d’homme pour veiller à l’entretien et à la bonne utilisation de ce dispositif. Pour Bassirou Diarra, le président de l’AMSCID, il est important de rappeler que « les bénéficiaires contribuent aussi à l’action, même si ce n’est pas en terme budgétaire (…) ça ne vient pas sur un plateau d’argent ». Car si le financement et la construction de ces forages sont portées par le Secours populaire Français de Maine-et-Loire et l’AMSCID, la pérennité de ce projet revient aux populations des villages prochainement équipés.

60 000 euros

Le coût total de ce projet s’élève à 60 000 euros, dont environ la moitié sera financée par les dons et actions du Secours Populaire. À ce titre, les équipes du Secours populaire Français de Maine-et-Loire appellent au don et rappellent que la demande du donateur (s’il y a) est toujours respectée, « c’est une obligation légale » d’après Pierre Bastid, directeur des Solidarités dans le monde du Secours populaire Français.

Océane Archambault