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Poitiers : l’enfant disparu retrouvé, une proche poursuivie pour enlèvement familial

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L’enquête sur la disparition du garçon de 12 ans est désormais terminée. Selon La Nouvelle République, une proche de l’enfant est mise en cause pour avoir organisé son éloignement de la personne en charge de sa garde.


Une disparition inquiétante mobilise les forces de l’ordre

Du 17 au 19 avril 2025, la disparition d’un garçon de 12 ans entre Poitiers et Buxerolles avait suscité une vive émotion. Considérée comme inquiétante, elle avait conduit la police nationale à diffuser un appel à témoins. Très vite, l’affaire avait pris une tournure plus grave, l’enquête ayant été requalifiée en « enlèvement et séquestration ». L’enfant a finalement été retrouvé sain et sauf le samedi 19 avril, hébergé chez un proche de la famille depuis neuf jours.


Une proche poursuivie pour « soustraction d’enfant »

Ce jeudi 24 avril, le parquet de Poitiers a annoncé la clôture de l’enquête judiciaire. Dans un communiqué de presse, le procureur de la République Cyril Lacombe précise qu’une proche du jeune garçon est désormais poursuivie dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Elle est mise en cause pour « soustraction d’enfant des mains de la personne chargée de sa garde », une qualification qui souligne la gravité de l’acte au regard du droit de la famille.


Contexte familial conflictuel

Les premières investigations avaient conduit à plusieurs gardes à vue au commissariat de Poitiers durant le week-end suivant la découverte du garçon. Le parquet avait également ordonné le placement provisoire de l’enfant, une mesure visant à assurer sa protection dans un contexte familial complexe. L’enquête s’est en effet orientée vers une séparation parentale conflictuelle, en cours depuis plusieurs années, qui pourrait avoir motivé l’éloignement de l’enfant.


Une procédure judiciaire à venir

Désormais, la procédure suit son cours sur le plan judiciaire. La comparution en CRPC, souvent surnommée plaider-coupable, permet d’accélérer le traitement du dossier si la personne mise en cause reconnaît les faits. L’issue de cette procédure déterminera les éventuelles sanctions à l’encontre de la proche impliquée.

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