Orne

Tribunal d’Argentan : un ex-mari violent assène un coup de boule à son ex-femme devant leur fils

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Ce mardi 21 mai 2024, un homme de 56 ans, déjà condamné pour violences conjugales, a été jugé par le tribunal correctionnel d’Argentan (Orne). L’homme, originaire de Norvège et résidant au Pin-au-Haras, est accusé d’avoir donné un coup de tête à son ex-femme en présence de leur fils et de détenir illégalement une arme et des munitions de catégorie C.

Selon Actu.fr, le 25 avril 2024, la victime dépose plainte pour des violences commises la veille par son ex-mari, déjà condamné il y a quelques années. Le couple, séparé, a trois enfants. La veille de la plainte, leur fils appelle sa mère pour signaler le vol de ses Legos. Lorsque la mère appelle son ex-mari pour des explications, une dispute éclate. Elle se rend chez lui, mais il n’est pas présent.

Une Aggression Violente

Lorsqu’il arrive, selon les dires de la victime, il lui fonce dessus en voiture, s’arrêtant juste devant elle. Enervé, il descend du véhicule, assure qu’aucun vol n’a eu lieu, puis lui assène un violent coup de tête au visage, la faisant tomber au sol. Son fils aurait assisté à la scène. La victime présente une fracture ouverte du nez, nécessitant cinq jours d’incapacité.

L’enfant confirme aux enquêteurs avoir vu son père « donner un coup de poing avec sa tête sur la tête de sa maman ». Une perquisition au domicile de l’accusé révèle une arme et des munitions de catégorie C, saisies par la police. Un voisin décrit la victime comme une femme cherchant constamment des ennuis, ajoutant une complexité aux témoignages.

La Défense de l’Accusé

L’accusé, parlant par l’intermédiaire d’une interprète, affirme que son ex-femme cherche toujours la confrontation. Il reconnaît l’avoir attrapée par le col et mise au sol, mais conteste la version de la plaignante. Selon lui, elle l’aurait même agressé avec un marteau lors d’un incident précédent.

Le procureur requiert six mois de prison avec sursis, une interdiction de contact pendant deux ans, un stage sur les violences conjugales, et une interdiction de posséder une arme pendant deux ans. La défense argue que la plaignante se rend chez son ex-mari sans cesse et provoque les conflits.

Finalement, le tribunal condamne l’accusé à quatre mois de prison avec sursis, une interdiction de contact pendant deux ans (sauf pour l’exercice de l’autorité parentale), un stage sur les violences conjugales à ses frais dans les six mois, et une interdiction de détenir une arme pendant deux ans.