Angers
Cap ou pas cap ? 21 jours pour troquer sa voiture contre des mobilités douces à Angers

Félix Legendre, directeur marketing d’Irigo, et Corinne Bouchoux, conseillère municipale déléguée à la transition écologique, au lancement du défi « Cap ou pas Cap de troquer ton auto », au square Jeanne d’Arc, ce vendredi 23 mai. Angers Info
Irigo relance son défi éco-mobilité « Cap ou pas cap de troquer ton auto ? » pour une deuxième édition. Du 23 mai au 13 juin 2025, seize participants vont tenter de laisser leur voiture au garage pour adopter d’autres modes de transport.
Une deuxième édition pleine d’ambition
Pour cette deuxième édition, Irigo invite les habitants d’Angers Loire Métropole à revoir leurs habitudes de déplacement avec l’opération « Cap ou pas cap de troquer ton auto ? ». Parmi les 120 candidatures reçues entre le 17 mars et le 4 avril, seize volontaires ont été retenus pour participer à ce défi écologique et citoyen, du 23 mai au 13 juin.
Ces participants, issus de communes comme Trélazé, Les Ponts-de-Cé, Mûrs-Érigné ou encore Montreuil-Juigné, sont actifs, retraités, parfois parents. Tous ont accepté de laisser leur voiture au garage pendant 21 jours pour expérimenter une autre manière de se déplacer.
Un accompagnement personnalisé pour changer les habitudes
Chaque participant bénéficie d’un kit mobilité gratuit et d’un accompagnement individuel assuré par un parrain ou une marraine, professionnel·le d’Irigo. Pendant trois semaines, ils ont accès à un ensemble de services alternatifs : transports en commun, vélos, trottinettes, autopartage, livraison à vélo ou encore trains régionaux.
Le lancement officiel de l’opération s’est tenu ce vendredi 23 mai à 18 h au square Jeanne d’Arc à Angers. Ce moment convivial a permis aux participants de rencontrer leur accompagnant et les partenaires de cette nouvelle édition.
Une responsable mobilité chez irigo, marraine d’Estelle, confie : « Mon objectif, c’est autant de lui montrer le vélo que de la convertir au transport au quotidien. Je pense que la voiture, étant moi-même une grande usagère du vélo, est plus souvent une contrainte qu’un outil du quotidien. On a d’autres façons de se déplacer. »
Une initiative soutenue par le territoire
Félix Legendre, directeur marketing d’irigo et initiateur du projet, insiste sur la simplicité de la mise en place : « On a fait un appel aux acteurs du territoire qui travaillent dans le secteur de la mobilité pour trouver nos partenaires, mais on les connaissait déjà tous. » Il précise que l’opération coûte peu à l’entreprise : « Ce qu’on donne aux participants, c’est toutes les mobilités gratuitement sur un plateau pendant trois semaines pour laisser leur voiture au garage. »
Pour Corinne Bouchoux, conseillère municipale déléguée à la transition écologique, ce genre d’initiative est essentiel : « 75 % des gens qui se déplacent en voiture font moins de 5 km, donc ça va plus vite en vélo. » Elle ajoute : « On est très contents de ce défi que lance irigo au nom d’Angers Loire Métropole. L’idée vient de Félix Legendre. Il y a eu beaucoup d’anecdotes positives. » Selon elle, le défi a déjà porté ses fruits : « Ça a changé la vie de ceux qui l’ont fait l’année dernière et qui ont gardé ces habitudes. C’est une expérience transformatrice. La mairie y participe beaucoup, pour améliorer la qualité de l’air de la ville. On travaille avec nos partenaires pour changer les habitudes de nos concitoyens, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. La transition écologique, c’est changer nos habitudes. »
« J’aimerais vraiment basculer vers une mobilité plus douce »
Estelle fait partie des seize volontaires de cette année. Elle participe au défi en famille et compte bien se déplacer uniquement à vélo pendant toute la durée de l’opération. « J’aimerais vraiment basculer vers une mobilité plus douce, surtout le vélo », confie-t-elle.
Consciente du défi que cela représente avec deux enfants à gérer au quotidien, elle explique : « J’aimerais changer mes habitudes le matin, en m’adaptant en fonction de mes deux enfants, et ça va être vraiment un défi. » Accompagnée de sa marraine, elle se sent déjà soutenue : « Ma marraine m’a déjà donné quelques conseils, notamment sur le parcours. » Souriante et motivée, Estelle conclut : « Mon défi personnel, c’est vraiment de rester que sur mon vélo et de ne pas prendre ma voiture pendant toute la durée de ces 21 jours. J’y crois bien. »
Une expérience concrète de la transition écologique
À travers ce défi, Irigo et ses partenaires proposent une approche simple mais efficace de la transition : tester, dans le quotidien, ce que cela signifie de se passer de voiture. Pour les participants, c’est peut-être le début d’une nouvelle façon de vivre leurs trajets, plus douce, plus écologique et parfois même plus pratique. « Ce n’est pas la même chose de le voir sur une affiche que de voir des gens qui se filment et qui racontent leur quotidien à vélo », explique Félix Legendre, espérant voir plus de monde utiliser un vélo à la place de la voiture pour leur trajet quotidien, suite à ce défi.