UFAB. A la recherche de 100 000€ pour pouvoir aller en Coupe d’Europe

L’UFAB vient de boucler son recrutement pour la saison prochaine de Ligue Féminine. Cependant, il reste un gros point d’interrogation sur la Coupe d’Europe, le club n’ayant pas forcément les moyens financiers.

L’objectif du club angevin de se maintenir en Ligue Féminine a été plus qu’accomplit, le club s’est hisser jusqu’en quart de finale européen. Un pur bonheur pour les joueuses et la coach que le président Brito De Sousa félicite « je tire mon chapeau à Aurélie (la coach) et aux joueuses, les résultats sont à la hauteur de nos espérances ». Tous ces bons résultats ont finit par mettre le club en péril financièrement « le quart de finale a été compliqué à gérer financièrement, nous n’avions pas envisagé d’aller si loin » poursuit le président. Alors que le club pourrait, dans les semaines à venir, être appelé pour la Coupe d’Europe, le club lui, n’est pas certain de pouvoir l’assumer financièrement. « Il va falloir aller chercher 100 000€ supplémentaires, si cela se confirme. Si on ne les a pas, on n’ira pas ». Et ce n’est pas chose simple, « les collectivités font beaucoup pour nous mais la Région et la ville ont récemment baisser leurs subventions. » Les 50 000€ de subventions en moins se ressente dans le budget du club. Le président sollicite les collectivités « Une coupe d’Europe ça fait rayonner le territoire au travers du club, mais cela se mérite financièrement. En cette année olympique, on doit montrer que le sport est fort ». Il souligne qu’il ne mettra pas en péril son club pour participer à cette Coupe d’Europe.

« UN NOUVEAU GROUPE S’EST FORCEMENT UN PARI »

Après le départ d’Alexis Peterson, la coach de l’équipe, Aurélie Bonnan, a dû reconstruire son équipe. « A partir du moment où on perd une joueuse comme Peterson, la construction d’un nouveau groupe est un peu un pari » confie la coach. Les nouvelles recrues Julie Wojta, Monpierre et Dursus viennent compléter le groupe avec la resignature de Jasimine Bailey. Leila Lacan, âgée de seulement 18 ans, a su convaincre la coach qui lui laisse volontiers « les clés de la boutique à la mène. »