Culture

La restauration de « La Maison Bleue » à Angers parmi les projets de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern.

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La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux (FDJ), dévoilait aujourd’hui les 100 sites départementaux de métropole et d’outre-mer lauréats en 2022. La Maison Bleue à Angers compte parmi les lauréats.

La Maison bleue possède un décor de mosaïque unique, l’un des plus beaux de France dans l’architecture privée. Il compte parmi les rares exemples d’architecture Art Déco à Angers.

Le projet : sauver un édifice emblématique d’Angers

La façade entièrement recouverte de mosaïque de cet immeuble angevin n’a jamais fait l’objet d’une restauration complète dans les règles de l’art depuis sa construction en 1928.

Ces trente dernières années, l’immeuble a subi de grosses infiltrations par les façades et des chutes de mosaïque et de morceaux de béton qui mettent en péril tant l’étanchéité que la sécurité de l’édifice et des passants.

Les façades sur rues nécessitent des travaux de restauration complets et urgents. Les travaux porteront sur la restauration complète des parement en mosaïque, la reprise ponctuelle de la structure en béton armé, la restauration des balustrades en fer forgé, ainsi que le traitement des étanchéités et des évacuations des eaux pluviales. Les travaux débuteront au Printemps 2023 et se termineront à l’Automne 2024.

La Maison Bleue à Angers, toute une histoire !

La Maison Bleue est un immeuble emblématique de la ville d’Angers avec de très nombreux détails typiques de la période Art Déco. C’est un immeuble bâti en béton armé, sur 8 niveaux habitables, rdc en commerces et sous-sol, réalisé par l’architecte angevin Roger Jusserand. C’est le seul bâtiment de l’entre-deux guerres en France a être entièrement recouvert de mosaïque en grés cérame et pate de verre sur une surface de plus de 1000m².

Ce travail a été réalisé par le célèbre mosaïste Rennais d’origine italienne Isidore Odorico. On peut observer sur l’ensemble de l’immeuble un dégradé qui va de l’ocre clair vers le bleu, comme une métaphore du chemin entre le sol et le ciel. La pose s’est faite par panneaux de 50 cm x 50 cm, et a duré environ un an.

Les parties inscrites au titre des Monuments Historiques depuis 1998 sont : les façades, les toitures, les halls, les deux cages d’escaliers et deux appartements d’angle des 1° et 4° étages dans leurs distributions et décors intérieurs. La façade principale sur rue a été finalement classée au titre des monuments historiques le 15 Novembre 2019.

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