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Vendée : hausse des noyades cet été selon Santé publique France

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La Vendée a connu une recrudescence des noyades au cours de l’été 2025. Une tendance qui s’inscrit dans une hausse nationale de 14 % révélée par Santé publique France. Dans le département, les chiffres communiqués par le SDIS confirment cette progression.


La météo, facteur déterminant
Selon Aymeric Ung, épidémiologiste à Santé publique France en charge de la surveillance des noyades, la météo a joué un rôle majeur : « Quand l’ensoleillement et les températures sont réunis, ça favorise la baignade de plus de monde ce qui peut augmenter le nombre de noyades. »
Avec une forte affluence, certains baigneurs se rendent aussi dans des zones non surveillées, voire interdites. Dans ces lieux, l’intervention des secours est souvent plus longue, ce qui accroît le risque de décès.


Les noyades en majorité en milieux naturels
Selon Actu.fr, l’étude de Santé publique France révèle que la majorité des décès surviennent en mer, lacs ou rivières. Seules 12 % des noyades mortelles se produisent dans des piscines privées familiales, et 2 % dans les autres piscines. L’alcool reste également un facteur aggravant : « On peut dire qu’en cas de consommation d’alcool il y a plus de noyades avec risque de décès. L’alcool entraîne une baisse de réflexe et une désinhibition qui peut amener à prendre plus de risque », rappelle l’épidémiologiste.


Les risques particuliers de la mer
La mer concentre une grande partie des noyades. Les courants, comme les baïnes, représentent un danger spécifique. « Le courant finira par disparaître et vous serez renvoyés vers la plage », précise Aymeric Ung, qui recommande de se laisser emporter, de flotter sur le dos et de se signaler aux sauveteurs.
Les vastes zones de baignade compliquent aussi les opérations de secours. Les personnes âgées apparaissent particulièrement exposées, car elles se baignent souvent tôt le matin ou en fin de journée, à des horaires où la surveillance est moins présente.


« Savoir nager ne suffit pas toujours »
Si la plupart des victimes savent nager, cela ne les protège pas totalement. « Savoir nager ne fait pas tout », insiste Aymeric Ung. L’épidémiologiste souligne l’importance d’évaluer son état de santé et les conditions météorologiques avant toute baignade. Pour les enfants, il rappelle qu’une surveillance rapprochée et continue reste essentielle.

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