Vienne

« Lettre à Élise » : Une association pour dénoncer la souffrance au travail après un drame à Châtellerault

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La famille d’Élise, soignante à l’hôpital de Châtellerault, endeuillée par son suicide en juillet dernier, s’organise pour sensibiliser à la souffrance au travail. Une association baptisée « Lettre à Élise » voit le jour, visant à briser le silence sur ce fléau, et une marche blanche est prévue.

Selon France Bleu, le samedi 30 septembre, la famille, les amis et les sympathisants d’Élise se rassembleront à Châtellerault pour une marche blanche. Le cortège, qui débutera devant la mairie, se dirigera vers l’hôpital Camille Guérin, où Élise travaillait en tant que manipulatrice radio. Ce moment symbolique vise à rendre hommage à la vie d’Élise, mais aussi à attirer l’attention sur les conditions de travail qui, selon ses proches, ont conduit à sa tragique décision de mettre fin à ses jours.

Un suicide lié à des conditions de travail éprouvantes

En décembre 2022, Élise avait été victime d’un burn-out, l’empêchant de reprendre son poste à l’hôpital. Selon sa famille, cette détérioration de sa santé mentale trouve son origine dans des conditions de travail difficiles. Depuis son décès, de nombreux témoignages de collègues et d’autres salariés confrontés à une souffrance similaire ont afflué. Ces voix partagent un constat commun : le mal-être au travail peut s’avérer destructeur.

« Lettre à Élise » : une association pour soutenir et dénoncer

Pour donner un sens à cette tragédie, la famille d’Élise a décidé de créer une association, « Lettre à Élise ». L’objectif est double : offrir un soutien aux travailleurs en détresse et dénoncer les environnements professionnels toxiques, en particulier dans le secteur hospitalier. À travers cette initiative, la famille espère éviter que d’autres ne subissent le même sort qu’Élise. « Nous voulons que les salariés sachent qu’ils ne sont pas seuls dans leur souffrance », déclare un proche.

Responsabilité pointée de l’hôpital

La famille d’Élise accuse l’hôpital de Châtellerault d’avoir joué un rôle dans son suicide. Elle souhaite que l’association serve également à faire la lumière sur les responsabilités des employeurs dans la détérioration des conditions de travail. Les membres de « Lettre à Élise » espèrent ainsi encourager une prise de conscience collective et un changement concret au sein des institutions.

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