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Seule avec ses enfants et son fils handicapé, elle arpente chaque jour les escaliers de son immeuble sans ascenseur à Angers.
Un véritable calvaire pour Karine* à Angers (Maine-et-Loire), malade, qui doit arpenter chaque jour les 4 étages, sans ascenseur, de sa résidence HLM SOCLOVA, avec dans les bras son jeune fils handicapé et son plus jeune enfant. Aujourd’hui, cette jeune femme lance un cri d’alerte, et demande qu’on lui octroie un logement plus grand et plus accessible, pour l’instant sans réponse.
Karine est une femme seule comme tant d’autres, elle vit dans un type 5 , dans un immeuble sociale, du nord de la ville, avec ses six enfants 14 ans,13 ans ,11ans ,6ans,4ans et 19 mois. Seule et sans famille, elle se bat pour arpenter les 4 étages de l’immeuble sans ascenseur avec un enfant héndicapé . “Mon petit garçon de 4 ans, est handicapé moteur, il ne marchera jamais, il ne se tient pas en position assise, il reste couché toute la journée,” raconte t-elle, “lorsqu’il a des rendez-vous au CHU ou autres et bien je dois descendre les 4 étages avec mes deux enfants dans les bras ,je mets ma fille dans mon porte bébé ,puis je prends mon fils ,et ensuite je fais la même chose pour remonter mes étages, je suis tombée plus d’une fois avec mes enfants en les protégeant ,et je souffre de mon dos ,je me retrouve parfois bloqué du dos et j’ai des douleurs dans mes bras, je dois régulièrement porter mon fils ,pour lui donner son repas les médicaments… “, une situation devenue insoutenable pour la jeune femme.
Si parfois elle reçoit de l’aide à domicile pour l’accompagner dans ses tâches quotidiennes, “le logement est devenu trop petit ,mes enfants sont serrés dans les chambres ,car elles sont très petites ,la salle de bain n’est pas adaptée pour mon fils ,il est très difficile pour nous de continuer dans cette situation, j’ai fait plusieurs démarches auprès de plusieurs bailleurs , je suis attristée de voir les échecs de ma demande , mon fils grandit ,et il devient de plus en plus lourd et il a besoin de plus d’espace pour son confort ainsi que pour ses futurs appareillage ,lit médicalisé ,puis fauteuil roulant, siège également ,je n’ai pas la place pour tout cela .” indique la maman, qui explique également ne pas être la seule dans ce cas.
Ce qu’elle attend des bailleurs sociaux “qu’ils fassent, des logements appropriés pour les familles nombreuses, surtout aider les femmes seules avec un ou des enfants handicapés, des logements adaptés pour nos enfants, nous soutenir, car je sais que je ne suis pas là seule dans ce cas malheureusement. On ne travaille pas, mais on s’occupe de nos enfants, et on est rejeté, car nous n’avons pas de fiche de paye, alors on ne nous aide pas pour les logements. On ne rentre pas dans les critères et pourtant nous sommes prioritaires.”
- nous avons modifié le prénom de la jeune femme.