Charente-Maritime

Saintonge : cinq cas de chikungunya détectés, la crainte s’installe

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Depuis la fin du mois d’août, cinq cas de chikungunya ont été confirmés en Saintonge, dont trois dans la commune de Rouffiac et deux autres à Montils, située à quelques kilomètres. Une situation inédite qui inquiète les habitants et mobilise les autorités sanitaires.

Une première alerte fin août
Le 3 septembre, l’Agence régionale de santé (ARS) annonçait la détection de deux premiers cas : l’un à La Rochelle, l’autre à Rouffiac. Rapidement, de nouvelles contaminations ont été identifiées dans ce petit village charentais de 500 habitants, bordé par la Charente et entouré de vignes.
« Dans les premières heures, on est fort inquiet, parce que c’est un problème nouveau pour nous », reconnaît le maire de Rouffiac, David Musseau.

Des campagnes de démoustication
Pour tenter d’enrayer la propagation, l’ARS et les communes concernées ont lancé des opérations de démoustication dans les zones où des cas avaient été signalés. Ces actions visent le moustique tigre, principal vecteur du virus.

La peur dans la population
À Montils comme à Rouffiac, les habitants s’inquiètent. « Les gens ont peur », admet un élu local, alors que le chikungunya reste méconnu dans la région. Fièvre, douleurs articulaires intenses et fatigue peuvent toucher les malades durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines d’après Sud Ouest.

Une surveillance renforcée
Les autorités appellent la population à signaler tout cas suspect et rappellent les gestes simples pour limiter la prolifération des moustiques : vider les points d’eau stagnante, couvrir les récipients et entretenir les jardins. La vigilance reste de mise dans l’ensemble de la Charente-Maritime.

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