Tourisme

En Maine-et-Loire, les vacanciers viennent en voisins ou de Paris, et la saison s’est plutôt bien passée

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©Renaud Peu Photography

L’été s’achève, les vacances aussi. La saison touristique s’est plutôt bien passée dans le Maine-et-Loire. Les grands espaces de l’Anjou et le slow tourisme ont été plébiscités alors que l’hébergement urbain a semblé décroitre cet été.

L’Anjou séduit : les vacanciers français étaient au rendez-vous durant la saison estivale. En cette période de rentrée, Anjou Tourisme dresse un bilan plutôt positif de l’activité touristique du département. La fréquentation (en nuitées) de la clientèle touristique est supérieure au mois de juillet d’aout 2020 (+3 %). Les clients sont principalement venus des régions de proximité (moins de trois heures de routes) provenant des pays de la Loire et de la Bretagne, enfin les Parisiens complètent le podium. « Une année très satisfaisante, meilleure que 2020 et un peu en dessous de 2019 qui restait néanmoins une année exceptionnelle «  souligne Philippe Chalopin, 1er Vice-Président du Conseil départemental et Président d’Anjou tourisme

Les acteurs du tourisme sont plutôt satisfaits

Les gîtes et les campings ont été les modes d’hébergement les plus prisés avec 98% du taux d’occupation cet été mieux qu’en 2019 (+12% de Chiffre d’affaire) . La clientèle était majoritairement « familiale », « proche de la nature », selon les professionnels du secteur. « Cette année, les touristes ont recherché la tranquillité et les activités de pleine nature avec peu de monde », confie Dany Thomas, président du syndicat départemental de l’hôtellerie de plein-air et gérant d’un camping à la ferme à la Pommeraye.

Côté parc, Alain Caillé, directeur du parc oriental de Maulévrier indique une augmentation de 20% de la fréquentation de son site cet été malgré des conditions météorologiques en juillet peu propice à la visite en extérieur. « Malgré une fermeture en début d’année, on va retrouver un niveau d’activité normal, plus conforme aux cycles que l’on connaissait. »

Toutefois, selon les prestataires du département, la mise en place du passe sanitaire a représenté un léger frein dans les réservations à la fin du mois de juillet, puis dans le secteur de la restauration au début du mois d’août.

On note pour autant une désafection de la clientèle anglaise (Brexit, prix des tests élevés, dépréciation de la monnaie …) au profit d’une clientèle plus nordique, estime les opérateurs, la population néerlandaise semble apprécier les chemins de l’Anjou

Le Slow tourisme et le tourisme a vélo est plébiscité.

Signe que les efforts des acteurs du tourisme fonctionnent, le vélo à toujours la côte, avec un fréquentation en hausse sur les chemins de l’Anjou et le long de la Loire. « De réels efforts ont été opérés pour mieux accueillir les cyclotouristes et de répondre à leurs attentes comme l’installation de bornes électriques pour la recharge des vélos » souligne Philippe Chalopin, même son de cloche pour Dany Thomas qui explique « le cyclotouriste peux venir simplement avec son vélo et quelques affaires, il trouvera tout ce qu’il faut à proximité ou sur son lieu d’hébergement ».