Maine-et-Loire
Maine-et-Loire : les cantines progressent vers les objectifs de la loi EGAlim

Les cantines du Maine-et-Loire améliorent progressivement la qualité de leurs approvisionnements, même si les seuils fixés par la loi EGAlim ne sont pas encore atteints.
Des résultats encourageants
Selon Ouest-France, actuellement, les établissements de restauration collective du département proposent 12,73 % de produits bio et 32,73 % de produits dits “de qualité” — labellisés Label rouge, AOP ou IGP. La loi EGAlim prévoit, elle, un minimum de 20 % de bio et 50 % de produits de qualité. Ces chiffres ont été présentés le 8 octobre 2025, lors des rencontres du Réseau Local Anjou, à l’initiative de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire, du Conseil départemental et de l’Association des maires de Maine-et-Loire.
Créé en 2012, ce réseau fédère collectivités, producteurs, établissements scolaires et entreprises agroalimentaires pour promouvoir les circuits courts et les produits locaux. « Le réseau s’est, depuis, démultiplié dans les autres départements de la région », rappelle Régine Brichet, vice-présidente du Conseil départemental.
Le restaurant inter-administratif d’Angers en exemple
À Angers, le restaurant inter-administratif de la Cité administrative illustre cette dynamique. En deux ans, il est passé de 27 % de produits labellisés en 2023 à 50 % au premier semestre 2025. Une progression obtenue grâce à un travail d’identification des produits conformes à la loi EGAlim et facilement disponibles sur le territoire.
Les gestionnaires de cantines constatent qu’il est plus simple de se procurer des produits laitiers, œufs, fruits et légumes répondant aux critères de qualité que certaines viandes ou produits d’épicerie, plus coûteux ou difficiles à acheminer localement.